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samedi 2 juillet 2011

Décalage

Il est 23h, j’ai rendez-vous pour dîner avec Maxime et Vincent, mon collègue super cool. Myriam est là ce week-end, ça promet un revival de notre période folle il y a un peu plus d’un an. Des soirées sans fin, beaucoup d’alcool, de drogues, de drague, de drama, de la musique, de la danse. Des lendemains mous où ton corps te dit merde. Des appels téléphoniques de débriefing pour savoir ce qu’il s’est passé après que je sois partie me coucher. L’heure à laquelle les autres se sont couchés : 10h, midi, 15h… Non, ce soir on ne sort pas, on a tout donné hier.

Le dîner est sympa, la conversation est fluide. Vincent doit conduire, il fait attention à ce qu’il boit. Maxime prend quelques verres, la rapidité et la cohérence de ses propos commencent à décliner. Nous nous séparons à 1h30, je pars avec Maxime en direction de l’ancien appart de Myriam où ont dîné Lorraine et son mec, qui habite là et leurs amis, tous proches de Myriam. La fête bat son plein, ils ont déjà tous beaucoup bu. Je suis vraiment contente de revoir Myriam, même si la première chose qu’elle me dit en me voyant c’est « Je suis un peu bourrée.. », ce qui est un euphémisme. On parle un peu, je prends des nouvelles de Lorraine, on danse.

mardi 10 août 2010

Tu parles trop

 Il est de notoriété publique que les femmes parlent. Beaucoup. Enfin souvent, elles pensent à voix haute, elles font « du bruit avec leur bouche » comme dirait Lorraine. Il est donc publiquement reconnu qu’une  femme, c’est chiant pour les hommes, qui eux ne parlent pas et ne pensent pas à voix haute, à moins d’avoir faim, soif ou envie de baiser. Et les hommes, c’est chiant pour les femmes, exactement pour les mêmes raisons, et aussi un peu parce qu’à chaque fois qu’elles demandent « A quoi tu penses ? », l’homme répond invariablement : « A rien. »

J’ai souvent été confrontée au problème inverse : les hommes qui parlent. Alors oui, les femmes se plaignent des hommes qui ne parlent pas, mais ce n’est pas la quantité qui compte ici : c’est bien la qualité. Plantons un décor.

Nid douillet

Je sors rarement sans préparer ma chambre pour une éventuelle visite. C’est pas que je suis toujours persuadée que je vais rentrer accompagnée mais on ne sait jamais, et je n’ai pas envie de passer à côté d’un mec qui me plaît pour une bête histoire de chambre en bordel qui révèle trop de détails sur mon intimité.
Le nid en dit long sur une personne, la chambre en particulier. A nos âges, on vit souvent en colocation et l’état du salon ne dépend pas d’une seule personne. Soit. Mais la chambre, c’est assez révélateur.

C’est pourquoi j’essaie d’avoir un espace configuré de telle sorte que le regard de l’autre n’est pas directement attiré par l’excès de magazines féminins, crèmes anti-boutons, culottes de grand-mère (bah oui, on en a toutes…), lisseurs, etc. Rangés aussi mais prêts à bondir le moment venu, capotes, lubrifiant et autres accessoires. Le lit doit être accueillant aussi, c’est important, et surtout je fais en sorte que ma chambre ne sente pas le fennec. Ce sont pour moi des points basiques, tous ne sont pas indispensables, mais c’est ce que j’aimerais retrouver chez ces messieurs lorsque je me déplace jusqu’à chez eux. C’est malheureusement loin d’être toujours le cas…


Apologie de l'inconnu

Les parfaits inconnus nous font souvent peur. On trouve toujours toutes sortes d’excuses pour ne pas finir au lit avec eux. Alors que non, les inconnus, c’est super ! D’accord, c’est un peu léger comme argument. Prenons donc un exemple concret.

Un jour, Myriam a couché avec un gros nase, ami d’amis. Mon avis sur ce jeune homme importe peu, mais je vous le donne quand même : quel trou du cul. Je l’ai rencontré à une soirée où je n’ai pas échangé plus de trente mots avec lui tellement j’avais peur qu’à toutes mes phrases il réponde “Clair” ou “Grave” en remettant sa mèche. Mais bon, revenons à la choppe Gros Nase-Myriam.

A la base, une envie de sexe qui a commencé avec de l’alcool et s’est terminé au petit matin quand Monsieur GN lui a -attention- laissé sa carte de visite (on revient sur ce sujet quand vous voulez…). Il l’a ensuite sublimement ignorée. Elle entame donc un échange de texto auquel il répond sans grande conviction et surtout sans grande originalité, jusqu’à ce qu’elle obtienne un rendez-vous. Ils ont recouché plusieurs fois ensemble jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il ne serait ni un plan cul dans les règles de l’art, ni son mec (allez savoir pourquoi elle en avait envie…)