Chers Plans Cul,
Quand nous nous sommes rencontrés ce soir là dans un bar, je portais une robe et des talons. Je m’étais faite jolie, j’avais arrangé mes cheveux pour ne pas avoir l’air d’un lion et j’avais passé du temps à me maquiller pour que mes yeux ressortent parce que j’aime bien. Je n’avais pas fait ça pour vous, parce que je ne vous connaissais pas encore, mais pour me sentir bien au moment où nous commencerions à discuter.
Que je sois allée vers vous ou que vous vous soyez lancés en premier, le résultat a été le même. Nous avons discuté, ri, nous nous sommes rapprochés sentant une attirance mutuelle, nous nous sommes embrassés. Vous m’avez touchée comme il fallait et nous sommes allés chez vous ou chez moi. A ce moment, je me suis félicitée d’être parfaitement épilée et d’avoir de la lingerie décente voire magnifique. Nous avons couché ensemble et nous avons aimé ça. Nous nous sommes échangés les numéros et quittés sans trop savoir s’il y aurait une prochaine fois. Tout ça, vous le savez, c’est comme ça que ça a commencé.
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samedi 18 décembre 2010
Lettre ouverte aux Plans Cul
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dimanche 28 novembre 2010
Le sexe contemplatif
Nous l’appellerons Soul Man pour diverses raisons. Abordé dans un bar d’une manière qu’il qualifiera plus tard de « subtile », il m’a donné des heures de conversations alambiquées à tendance philosophique, dans le bar d’abord, puis chez moi. Soul Man est un homme qui pense avant de parler. Ses silences ont un sens, ils donnent du poids à ses phrases qui tombent comme des déclarations solennelles de sentiments enfouis depuis très longtemps, comme s’il se confiait pour la première fois à quelqu’un.
Nous nous intriguons mutuellement, la curiosité se transforme vite en tension sexuelle, en désir incontrôlable. Il est immense, très bien fait et sa peau me rend folle. Mais ce soir là, point de sexe pour des raisons évidentes de place déjà prise par mon ami Tampax. Soul Man comprend et n’insiste même pas, alors nous parlons encore et encore jusqu’à sombrer dans un coma profond, en parfaite osmose intellectuelle. Le lendemain, il part en prenant mon numéro et me disant qu’il voulait absolument me revoir.
Nous nous intriguons mutuellement, la curiosité se transforme vite en tension sexuelle, en désir incontrôlable. Il est immense, très bien fait et sa peau me rend folle. Mais ce soir là, point de sexe pour des raisons évidentes de place déjà prise par mon ami Tampax. Soul Man comprend et n’insiste même pas, alors nous parlons encore et encore jusqu’à sombrer dans un coma profond, en parfaite osmose intellectuelle. Le lendemain, il part en prenant mon numéro et me disant qu’il voulait absolument me revoir.
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lundi 15 novembre 2010
Coucher le premier soir - Chapitre 1
Salut les trois personnes qui me lisent ! De retour chez moi, je prends cinq minutes pour m’excuser platement du manque d’infos dernièrement.
Sans me justifier et sans transition, je vais vous faire part de mes réflexions en matière de coucheries. J’ai dernièrement lu un post sur Célibataire et Stupéfiante, qui s’appelle « Premier rencard : to couche or not to couche ». Bien. Bien bien… Mis à part le fait que l’auteure prenne la peine de nous indiquer qu’elle est bien au courant que « coucher » ne se dit pas « to couche » parce qu’elle est partie 6 mois en échange aux States (ouf !), ses conclusions semblent être claires : si tu couches au premier rencard, il ne te rappellera pas.
Bon alors bien évidemment, la question « Doit-on coucher le premier soir ou pas » est complètement débile puisque tout le monde à envie de répondre ça dépend ça dépasse, et le sujet est bien trop vaste pour que je l’aborde maintenant, complètement crevée. Mais je vous invite à vous exprimer et à lire aussi ce poste de Ioudgine sur Bouillon de Luxure.
Et bien sûr, je vous promets de revenir vous emmerder avec mes conclusions dans pas longtemps.
Sans me justifier et sans transition, je vais vous faire part de mes réflexions en matière de coucheries. J’ai dernièrement lu un post sur Célibataire et Stupéfiante, qui s’appelle « Premier rencard : to couche or not to couche ». Bien. Bien bien… Mis à part le fait que l’auteure prenne la peine de nous indiquer qu’elle est bien au courant que « coucher » ne se dit pas « to couche » parce qu’elle est partie 6 mois en échange aux States (ouf !), ses conclusions semblent être claires : si tu couches au premier rencard, il ne te rappellera pas.
Bon alors bien évidemment, la question « Doit-on coucher le premier soir ou pas » est complètement débile puisque tout le monde à envie de répondre ça dépend ça dépasse, et le sujet est bien trop vaste pour que je l’aborde maintenant, complètement crevée. Mais je vous invite à vous exprimer et à lire aussi ce poste de Ioudgine sur Bouillon de Luxure.
Et bien sûr, je vous promets de revenir vous emmerder avec mes conclusions dans pas longtemps.
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mercredi 6 octobre 2010
Une relation saine - S01E02 - Le premier date
Previously on « Une relation saine » :
Lendemain de la fête où Sunday rencontrât JMLF.
[Kimberley] : Sunday, La Nouvelle m’a dit qu’elle avait parlé de toi à JMLF ! Genre avant que tu le rencontres ! Tu t’es fait eu, c’était une rencontre arrangée ! Tu es son pantin hahaha !
[Sunday] en état de cake pré-café : Haha. Mmmffff.
[Kimberley] : Elle m’a dit qu’il lui avait dit qu’il aimait les grandes, et elle lui a répondu qu’elle avait une collègue super grande et super sympa !
[Sunday] ouvrant son café pour y mettre une bonne dose de glucides énergisants : Mouarf, drôle. Ou pas. Je sais pas encore...
Plus tard, dans la matinée, La Nouvelle et Sunday sortent fumer une clope.
[La Nouvelle] : Le pote de mon mec il a essayé de te draguer non ?
[Sunday] : Ca dépend. Le fait qu’il soit reparti avec mon numéro c’est essayer ou réussir ?
[La Nouvelle] : Ah trop bien ! Je lui avais parlé de toi, parce qu’on parlait des filles petites, et mon mec disait qu’il préférait une fille pas trop grande, genre moi quoi. Et JMLF il disait qu’il en avait marre des naines et qu’il aimait les filles super grandes, donc je lui ai dit que j’avais une collègue super grande et super sympa !
[Sunday] : Ah ouais ? Ben voilà.
[La Nouvelle] : C’est rigolo comme situation non ?
[Sunday] dans son cerveau : Si par situation tu entends le fait qu’à chaque fois qu’on va se voir tu vas venir me trouver le lendemain pour me dire « T’as vu JMLF hier soir ! Alors ? », j’ai envie de dire non, c’est pas rigolo comme situation. Ou alors on n’a pas la même définition de rigolo.
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samedi 2 octobre 2010
Une relation saine - S01E01 - Pilote
Fin des années 90, une boum dans un garage. On y voit des jeunes au style vestimentaire et capillaire douteux vautrés sur des canapés pourris. Certains s’embrassent, d’autres mangent les dernières chips disponibles.
[SUNDAY, VOIX OFF]
Quand j’avais 14 ans, tout était clair dans ma tête. Quand tu embrasses un mec, c’est que tu « sors » avec lui. C’est extrêmement pratique comme expression, et ça fait moins vulgaire que « rouler des pelles » ou moins culcul qu’ « embrasser ». Cette commodité dans l’expression nous permettait de « sortir » avec quelqu’un pendant 2 heures, ou 2 jours. Genre « Ouais, chuis sortie avec Thomas à la soirée d’anniv de Luc, c’était trop bien mais je lui ai dit que je voulais pas gâcher notre amitié, tu vois, alors on a cassé ». Casser, c’est drôle aussi. L’expression, j’entends. Et casser au bout de 2 heures, pour moi, c’était juste anticiper un largage inévitable d’une Sunday plate au profit d’une Mylène déjà formée.
A cette époque, rester un mois avec quelqu’un, c’était hyper long, genre on se connaissait à fond quoi, jusqu’au moindre pustule purulent du cou de notre partenaire qui lui-même avait choppé la technique pour nous embrasser goulument sans se couper la langue sur notre appareil dentaire.
[SUNDAY, VOIX OFF]
Quand j’avais 14 ans, tout était clair dans ma tête. Quand tu embrasses un mec, c’est que tu « sors » avec lui. C’est extrêmement pratique comme expression, et ça fait moins vulgaire que « rouler des pelles » ou moins culcul qu’ « embrasser ». Cette commodité dans l’expression nous permettait de « sortir » avec quelqu’un pendant 2 heures, ou 2 jours. Genre « Ouais, chuis sortie avec Thomas à la soirée d’anniv de Luc, c’était trop bien mais je lui ai dit que je voulais pas gâcher notre amitié, tu vois, alors on a cassé ». Casser, c’est drôle aussi. L’expression, j’entends. Et casser au bout de 2 heures, pour moi, c’était juste anticiper un largage inévitable d’une Sunday plate au profit d’une Mylène déjà formée.
A cette époque, rester un mois avec quelqu’un, c’était hyper long, genre on se connaissait à fond quoi, jusqu’au moindre pustule purulent du cou de notre partenaire qui lui-même avait choppé la technique pour nous embrasser goulument sans se couper la langue sur notre appareil dentaire.
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jeudi 2 septembre 2010
Stop telephoning me !
« Salut, on se voit toujours ce soir ?
- Oui, oui, je serai vers 1h chez toi.
- Parfait ! »
Simple, rapide, efficace, le Bohémien n’appelle que pour me voir presque immédiatement, ou en début de semaine pour fixer un jour puisqu’il sait que j’aime bien m’organiser. Lundi soir, alors que je prenais un verre avec Lorraine, je lui avais dit que je le préviendrais si je rentrais relativement tôt chez moi. A mon retour, j’avais appelé pour dire qu’on se verrait plutôt une autre fois, et nous étions tombés d’accord sur hier soir, étant libres tous les deux. Nos échanges téléphoniques dépassent rarement la minute, et encore, ça n’arrive que quand on a un problème d’agenda.
Il y a quelques mois encore, je n’avais pas compris que le téléphone pouvait être terriblement ennuyeux. Mr. VIP m’a largement aidé à m’en rendre compte, comme il m’appelait régulièrement pour savoir si j’étais libre le week-end suivant, et par la même occasion me raconter que son vol avait été retardé et qu’en plus il fallait qu’il passe dans un magasin de je-sais-pas-quoi pour acheter un truc vital. Il me posait aussi beaucoup de questions sur ma semaine, mon boulot, comme j’allais, etc. J’ai rapidement arrêté de répondre à ses appels, lui envoyant un mail le lendemain pour m’excuser de ne pas avoir pu répondre et en profiter pour glisser deux ou trois trucs salaces. Petit à petit, il a pris le pli, et les appels ne sont réservés qu’aux informations concrètes genre heures et lieux de rendez-vous. Trente secondes maxi.
Le fait est qu’en dehors des rendez-vous, je n’aime pas trop parler avec ces messieurs. Je n’aime pas les blancs au téléphone, et la plupart de leurs histoires de la vie quotidienne m’ennuient quand je suis habillée, seule, debout dans mon salon en train de fumer. Donc communication exclusive par textos (parce qu’on est trop djeun’s) ou mail pour certains, mais avec obligation de sous entendus salaces, sinon c’est chiant.
- Oui, oui, je serai vers 1h chez toi.
- Parfait ! »
Simple, rapide, efficace, le Bohémien n’appelle que pour me voir presque immédiatement, ou en début de semaine pour fixer un jour puisqu’il sait que j’aime bien m’organiser. Lundi soir, alors que je prenais un verre avec Lorraine, je lui avais dit que je le préviendrais si je rentrais relativement tôt chez moi. A mon retour, j’avais appelé pour dire qu’on se verrait plutôt une autre fois, et nous étions tombés d’accord sur hier soir, étant libres tous les deux. Nos échanges téléphoniques dépassent rarement la minute, et encore, ça n’arrive que quand on a un problème d’agenda.
Il y a quelques mois encore, je n’avais pas compris que le téléphone pouvait être terriblement ennuyeux. Mr. VIP m’a largement aidé à m’en rendre compte, comme il m’appelait régulièrement pour savoir si j’étais libre le week-end suivant, et par la même occasion me raconter que son vol avait été retardé et qu’en plus il fallait qu’il passe dans un magasin de je-sais-pas-quoi pour acheter un truc vital. Il me posait aussi beaucoup de questions sur ma semaine, mon boulot, comme j’allais, etc. J’ai rapidement arrêté de répondre à ses appels, lui envoyant un mail le lendemain pour m’excuser de ne pas avoir pu répondre et en profiter pour glisser deux ou trois trucs salaces. Petit à petit, il a pris le pli, et les appels ne sont réservés qu’aux informations concrètes genre heures et lieux de rendez-vous. Trente secondes maxi.
Le fait est qu’en dehors des rendez-vous, je n’aime pas trop parler avec ces messieurs. Je n’aime pas les blancs au téléphone, et la plupart de leurs histoires de la vie quotidienne m’ennuient quand je suis habillée, seule, debout dans mon salon en train de fumer. Donc communication exclusive par textos (parce qu’on est trop djeun’s) ou mail pour certains, mais avec obligation de sous entendus salaces, sinon c’est chiant.
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mardi 10 août 2010
Le soufflé
Ma mère faisait toujours des supers soufflés au fromage. Quand ça arrivait, on essayait d’être à table pour sa sortie du four, avant qu’il retombe. Parce que manger un soufflé tout raplapla, c’est un peu décevant. Un peu comme les gougères que j’ai mangées l’autre jour à un barbecue : elles étaient très bonnes mais elles étaient toutes plates… Pour les rendez-vous, c’est pareil.
J’ai rencontré il y a peu un mec qui m’a fait un effet dingue. Grand, beau, sympa, drôle, superbe connexion au lit… Un peu jeune, mais bon… J’étais ravie et j’avais très envie de le revoir. Lui aussi visiblement, il m’a envoyé un message quelques jours plus tard me demandant quand est-ce qu’on pouvait se revoir. Nous décidons par téléphone de nous voir ce week-end, et déjà je le sens plus éteint que la nuit de notre rencontre. Je passe outre : le travail, le stress, on n’est pas tous toujours au top de la funkytude, surtout quand une meuf appelle à l’improviste. Il me dit qu’il me préviendra du jour du rendez-vous, parce que l’autre soir il doit voir un ami qui n’est pas là souvent. Ca me fait un peu bizarre. J’ai un peu l’impression d’être le plan de rechange, mais je décide de laisser sa chance au produit.
J’ai rencontré il y a peu un mec qui m’a fait un effet dingue. Grand, beau, sympa, drôle, superbe connexion au lit… Un peu jeune, mais bon… J’étais ravie et j’avais très envie de le revoir. Lui aussi visiblement, il m’a envoyé un message quelques jours plus tard me demandant quand est-ce qu’on pouvait se revoir. Nous décidons par téléphone de nous voir ce week-end, et déjà je le sens plus éteint que la nuit de notre rencontre. Je passe outre : le travail, le stress, on n’est pas tous toujours au top de la funkytude, surtout quand une meuf appelle à l’improviste. Il me dit qu’il me préviendra du jour du rendez-vous, parce que l’autre soir il doit voir un ami qui n’est pas là souvent. Ca me fait un peu bizarre. J’ai un peu l’impression d’être le plan de rechange, mais je décide de laisser sa chance au produit.
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