dimanche 29 mai 2011

Sunday, le retour

C’est long. C’est très très long.

Et dur aussi. Très dur.

Et c’est épuisant.

Il y a des moments dans la vie où on n’a plus de force de tout tourner en dérision. Tout se casse la gueule, vous ne trouvez plus les réponses à vos questions. Moi, dans ces cas là, je disparais jusqu’à ce que mes plaies cicatrisent. Et une fois l’énergie revenue, je ressors me montrer en société, même si c’est un peu difficile.

« Tiens Sunday, ça fait longtemps qu’on t’a pas vu !
- Oui… Oui oui. Effectivement.
- Alors, quoi de neuf ? La dernière fois t’étais en pleine négociation pour partir à Biiip.
- Oui bah… Ca n’a pas marché.
- Ah. Mais ils t’avaient proposé Plouf aussi non ?
- Oui bah… Non plus… Ca sera certainement Pouet.
- Mais… Tu détestes cette ville.
- Oui, on fera avec…
- Ah. Bon et t’as été beaucoup en France aussi. C’est cool ça, la famille…

[Bref update sur la situation familiale.]

- Ah. Bon mais t’as quand même le boulot qui va bien en attendant ta mutation à Pouet, non ?
- Non, mon boss essaie de me faire démissionner à coup de harcèlement moral, je bosse tous les soirs et tous les week-ends et c’est toujours pas suffisant.
- Ah. Bon bah… C’était sympa de te voir. Sympa ton retour au non-maquillage. »

En fait, je porte du maquillage, le seul souci c’est qu’il n’existe pas encore de marque qui efface les cernes creuses entre le pourpre et le marron caca, parce que pour ça il faudrait que j’utilise une truelle pour appliquer à la fois du vert, du blanc et du correcteur normal, ce qui me donnerait un résultat très proche de la chouette sous ecstasy.