lundi 18 juillet 2011

Le Kiwi

Le Kiwi m’a ajouté à ses contacts de Blackberry 24h après que je lui ai donné mon code. Ca a commencé par un chat innocent, il me demandait ce que je faisais dans la vie et si ça faisait longtemps que j’habitais là. Je lui retournais les questions pour lui laisser le temps de placer une invitation. Dix minutes après, il me proposait un verre le lendemain soir.

Verre il y eut, discrète j’étais, sans grands espoirs ni grande envie. A ce moment, j’étais encore prise dans les méandres d’une vie pas très joyeuse, j’avais donc opté pour un jean-converses-maquillage soft qui aurait pu se transformer facilement en lingerie noire impressionnante en cas d’attraction incontrôlable. Premier verre dans un premier bar : la conversation est fluide et agréable, je remarque qu’il n’a pas de problème de confiance en lui et qu’il pourrait même en donner aux gens qui en manquent. Deuxième verre dans un deuxième bar, toujours aucun signe de bisou ni de tension sexuelle à couper au couteau. Je l’informe que je travaille le lendemain, et il me raccompagne au métro après avoir appelé ses potes, tous étudiants en MBA comme lui, pour les retrouver quelque part et retourner la ville tous ensembles comme il se doit. Il m’embrasse avant de me laisser partir et me laisse entendre que nous nous reverrons.

samedi 2 juillet 2011

Décalage

Il est 23h, j’ai rendez-vous pour dîner avec Maxime et Vincent, mon collègue super cool. Myriam est là ce week-end, ça promet un revival de notre période folle il y a un peu plus d’un an. Des soirées sans fin, beaucoup d’alcool, de drogues, de drague, de drama, de la musique, de la danse. Des lendemains mous où ton corps te dit merde. Des appels téléphoniques de débriefing pour savoir ce qu’il s’est passé après que je sois partie me coucher. L’heure à laquelle les autres se sont couchés : 10h, midi, 15h… Non, ce soir on ne sort pas, on a tout donné hier.

Le dîner est sympa, la conversation est fluide. Vincent doit conduire, il fait attention à ce qu’il boit. Maxime prend quelques verres, la rapidité et la cohérence de ses propos commencent à décliner. Nous nous séparons à 1h30, je pars avec Maxime en direction de l’ancien appart de Myriam où ont dîné Lorraine et son mec, qui habite là et leurs amis, tous proches de Myriam. La fête bat son plein, ils ont déjà tous beaucoup bu. Je suis vraiment contente de revoir Myriam, même si la première chose qu’elle me dit en me voyant c’est « Je suis un peu bourrée.. », ce qui est un euphémisme. On parle un peu, je prends des nouvelles de Lorraine, on danse.