dimanche 28 novembre 2010

Le sexe contemplatif

Nous l’appellerons Soul Man pour diverses raisons. Abordé dans un bar d’une manière qu’il qualifiera plus tard de « subtile », il m’a donné des heures de conversations alambiquées à tendance philosophique, dans le bar d’abord, puis chez moi. Soul Man est un homme qui pense avant de parler. Ses silences ont un sens, ils donnent du poids à ses phrases qui tombent comme des déclarations solennelles de sentiments enfouis depuis très longtemps, comme s’il se confiait pour la première fois à quelqu’un.

Nous nous intriguons mutuellement, la curiosité se transforme vite en tension sexuelle, en désir incontrôlable. Il est immense, très bien fait et sa peau me rend folle. Mais ce soir là, point de sexe pour des raisons évidentes de place déjà prise par mon ami Tampax. Soul Man comprend et n’insiste même pas, alors nous parlons encore et encore jusqu’à sombrer dans un coma profond, en parfaite osmose intellectuelle. Le lendemain, il part en prenant mon numéro et me disant qu’il voulait absolument me revoir.

mercredi 17 novembre 2010

Coucher le premier soir - Chapitre 1 (et demi)

J’ai bien peur de n’avoir que des arguments en faveur de l’acte de coucher le premier soir. Enfin, en fait, je suis pour que les gens fassent comme ils le sentent. Vous allez tous me dire que c’est trop facile, mais non, attention : faire comme on le sent, ce n’est pas s’empêcher de faire quelque chose qu’on a envie de faire parce qu’on croit qu’on doit pas le faire, c’est justement faire ce qu’on a envie de faire parce qu’on a envie de le faire. Et vivre avec, accessoirement.

J’ai pleins d’exemples de moments où les femmes doivent choisir entre ce qu’elles ont envie de faire et ce qu’elles devraient faire, comme le fameux « manger cet énorme truc plein de chocolat et de beurre vs. s’en tenir à son régime ». Pourquoi le plaisir doit-il automatiquement être le contraire du raisonnable ? La clé d’un régime qui marche, c’est quand même l’absence de frustration, non ?


mardi 16 novembre 2010

Une relation saine - S01E05 - Rhum Coca Thé

Previously on “Une relation saine”:

Sunday a informé JMLF qu’il n’était pas le seul dans sa vie lors du troisième rendez-vous à issue chaste de leur histoire.
 

La semaine suivant ce date riche en révélations comportant un jour férié, JMLF eut la brillante idée d’envoyer un message pour proposer un plan super :

De JMLF a Sunday
Salut ! Ca te dit qu’on aille se balader cet aprem ? En plus comme ça on pourra se voir à la lumière du jour… :) Bisou

Sunday pensa immédiatement que ça faisait bien 10 ans qu’on ne lui avait pas proposé une balade… Pas envie, pas de gueule, une réorganisation de placards et une tonne de boulot motivèrent sa réponse.

De Sunday a JMLF
Salut ! Je pense pas que ce soit une bonne idée de me voir à la lumière du jour ! Je suis en plein rangement et après je dois bosser… Une autre fois ?

lundi 15 novembre 2010

Coucher le premier soir - Chapitre 1

Salut les trois personnes qui me lisent ! De retour chez moi, je prends cinq minutes pour m’excuser platement du manque d’infos dernièrement.

Sans me justifier et sans transition, je vais vous faire part de mes réflexions en matière de coucheries. J’ai dernièrement lu un post sur Célibataire et Stupéfiante, qui s’appelle « Premier rencard : to couche or not to couche ». Bien. Bien bien… Mis à part le fait que l’auteure prenne la peine de nous indiquer qu’elle est bien au courant que « coucher » ne se dit pas « to couche » parce qu’elle est partie 6 mois en échange aux States (ouf !), ses conclusions semblent être claires : si tu couches au premier rencard, il ne te rappellera pas.

Bon alors bien évidemment, la question « Doit-on coucher le premier soir ou pas » est complètement débile puisque tout le monde à envie de répondre ça dépend ça dépasse, et le sujet est bien trop vaste pour que je l’aborde maintenant, complètement crevée. Mais je vous invite à vous exprimer et à lire aussi ce poste de Ioudgine sur Bouillon de Luxure.

Et bien sûr, je vous promets de revenir vous emmerder avec mes conclusions dans pas longtemps.