dimanche 29 août 2010

24 heures

24 heures, beaucoup de capotes et une quantité indécente de lubrifiant plus tard, me voilà de retour. Et je dois dire que ces 24 heures pour lesquelles je m’étais (légèrement) stressée se sont déroulées au-delà de mes espérances.

Mr. VIP est un gentleman : toujours bien élevé, toujours propre sur lui, sa compagnie est toujours agréable même si la conversation n’est pas toujours hyper lol. C’est donc avec un esprit curieux et ouvert que je l’ai retrouvé à l’aéroport. On rigole, on papote, nous montons dans sa voiture direction l’hôtel, il met le contact et là… De la house. La même que dans la boîte où on s’est rencontré. Il est 16h, mes oreilles ont la désagréable impression qu’on les agresse, limite elles me demande si on pourrait pas plutôt aller sur un chantier écouter le bruit des perceuses. Mais je ne dit rien, parce que 1- c’est pas ma voiture, 2- c’est pas moi qui conduit, 3- c’est pas moi qui paye. Je reprends donc la conversation comme si de rien n’était. Trop forte et fière de moi je suis.

jeudi 26 août 2010

Action !

Je n’ai peut être pas vraiment exprimé le manque cruel de nouveauté ces derniers temps dans mon lit mais le fait est que… Il ne se passe pas grand-chose de nouveau. Le Bohémien a toujours ses théories débiles et excelle maintenant dans l’art d’envoyer des textos sans équivoque, Mr. VIP brille par son absence physique même s’il apparait souvent dans ma boîte mail, le Soufflé intervient parfois pour 2h puis s’en va et S. n’a pas osé me rappeler après son dernier échec. Toujours est-il que si l’été a été bien rempli, il a manqué cruellement de nouveauté.

lundi 23 août 2010

C'est non négociable

On vit dans un monde où on donne sa chatte plus vite que son cœur. Ce constat n’appelle pas de jugement, mais il mérite que l’on se penche sur ses conséquences. Quand on donne son cœur, on s’expose à le casser en mille morceaux si les sentiments ne sont pas réciproques par exemple. Quand on donne sa chatte, on s’expose à des tas de trucs pas cool du tout, bien au-delà du comptage de fissures au plafond. Je parle de bonnes surprises type œuf Kinder qui mettent 9 mois à arriver, mais aussi et surtout de plein de supers amis qui font gratgrat, ayayaïe et même parfois fuck. On n’a pas encore trouvé de remède à cœur à ramasser à la petite cuillère, mais on a en revanche trouvé un super remède pour éviter bien des emmerdes quand on choisi de donner sa chatte.

Loin de moi l’idée saugrenue de citer les bienfaits de notre ami le petit capuchon. L’objet de se post est de réfléchir sur une question fondamentale : « C’est quelle partie du mot NON que tu comprends pas ? »



mardi 17 août 2010

Le retour du Soufflé

J'ai revu le Soufflé après notre date désastreux. Je ne l'ai pas cherché, c'est lui qui m'a recontacté, dans le plus pur style "j'ai 15 ans" :

Slt miss, kesk tu devien? tt va bien? jsui sr mon lit, jregard 1 film, jsui fatigué. ta telmt pa aimé q tu me rapel pa pr kon srevoi? haha

Oui. Haha. Après les 5 minutes que m'a exigé le déchiffrage de ce message, j'ai décidé de réfléchir un peu à l'usage que je pouvais faire du Soufflé dans ma vie. Je n'ai rien à lui reprocher à part le fait qu'il est complètement vide de contenu. Un peu comme Closer ou Gala, mieux vaut ne pas lire les commentaires qui accompagnent les images. Tu regardes les photos, tu dis "Oh la vache, Kate Moss elle a un super bikini et Amy Whinehouse elle ferait mieux de pas faire du topless" et tu le jettes. Tu ne fais pas les mots croisés, tu ne lis pas les "articles", tu ne lis pas le courrier des lecteurs : tu regardes les images et tu jettes. On n'encombre pas son cerveau avec des jeux de mots pourris et des analyses de photos douteuses.


jeudi 12 août 2010

Comment savoir ?

Avec le début de l’été, bon nombre de magazines féminins hautement intellectuels nous abreuvent de nouvelles hautement culturelles. En gros, de mai à août, tout est spécial sexe, comme si on baisait qu’en été ou comme si on avait plus besoin d’aide à cette saison.

J’ai récemment lu plusieurs articles sur « Comment savoir si c’est un bon coup ». N’achetez pas le magazine si vous voulez la réponse à cette question, elle n’est pas dedans. En revanche vous avez le droit de l’acheter si vous voulez savoir si on a encore le droit de porter du corail ou si ça fait trop avril.

mercredi 11 août 2010

Je voudrais remercier Youporn...

Le Bohémien est décidément une source intarissable de théories et citations hilarantes.

Vautré sur mon lit, il choppe un magazine féminin qui commence par Gla et qui finit par Mour, et commence à le feuilleter, puis me dit d’un air sage : « Tu vois, c’est ça la différence entre les mecs et les filles : nous on n’a pas de magazines comme ça… ». Me demandant s’il me parle de comment savoir si son t-shirt est dans la bonne teinte pour la saison, je l’engage à m’ôter ce doute affreux. « On n’a pas de magazine qui parle de sexe et qui soit pas porno à la fois. »

Je google mon cerveau et en trouve au moins 4.

« Tout ce que les mecs savent du sexe, c’est ce qu’ils voient dans les films porno. Tous les films porno sont pareil, donc tous les mecs tentent de reproduire ce qu’ils y voient.»

mardi 10 août 2010

Mr. VIP sait...

J’ai revu Mr. Vip la semaine suivant notre rencontre. C’était un concours de circonstances : il m’avait demandé par message si j’avais des plans pour le WE, l’air assez sûr qu’on allait se voir dès le vendredi, alors que j’avais plutôt l’intention de le revoir la semaine suivante. J’avais répondu que j’avais une grosse fête le vendredi et un concert le samedi et que je le tenais au courant si l’un ou l’autre se terminait tôt.

Le vendredi arrive, la fête qui était censée être énorme se révèle rapidement molle. Il est deux heures, et toujours dans ma logique de ne pas revoir les plans culs trop tôt dans la soirée, j’estime qu’il est temps de lui envoyer un message pour prendre la température. Une heure plus tard, il passe me chercher. Ca, c’est pratique : il vient me chercher. Pas de taxi à payer, pas d’appart à ranger : il vient me chercher et on va chez lui, où il habite seul, probablement dans un appart tellement immense qu’il faut le traverser en scooter.

Le soufflé

Ma mère faisait toujours des supers soufflés au fromage. Quand ça arrivait, on essayait d’être à table pour sa sortie du four, avant qu’il retombe. Parce que manger un soufflé tout raplapla, c’est un peu décevant. Un peu comme les gougères que j’ai mangées l’autre jour à un barbecue : elles étaient très bonnes mais elles étaient toutes plates… Pour les rendez-vous, c’est pareil.

J’ai rencontré il y a peu un mec qui m’a fait un effet dingue. Grand, beau, sympa, drôle, superbe connexion au lit… Un peu jeune, mais bon… J’étais ravie et j’avais très envie de le revoir. Lui aussi visiblement, il m’a envoyé un message quelques jours plus tard me demandant quand est-ce qu’on pouvait se revoir. Nous décidons par téléphone de nous voir ce week-end, et déjà je le sens plus éteint que la nuit de notre rencontre. Je passe outre : le travail, le stress, on n’est pas tous toujours au top de la funkytude, surtout quand une meuf appelle à l’improviste. Il me dit qu’il me préviendra du jour du rendez-vous, parce que l’autre soir il doit voir un ami qui n’est pas là souvent. Ca me fait un peu bizarre. J’ai un peu l’impression d’être le plan de rechange, mais je décide de laisser sa chance au produit.

Etude des classes sociales

J’ai récemment fait l’expérience d’une soirée en milieu hostile : celui des très friqués hautains. Attention, je précise qu’il ne s’agit pas non plus la crème de la crème : ils ne tiennent pas le monde en laisse avec leur Amex Black. Et je précise aussi que le fait d’être hautain n’a rien à voir avec le fait d’être friqué, la preuve : il existe des non-friqués hautains. Bref, c’était une boîte pleine de mini-jupes et talons trop hauts, maquillage à la truelle et décolleté pigeonnant griffé pour les filles, mèche et chemise bleue à rayures (griffée) pour les garçons. De la house pourrie s’échappait de la porte à chaque fois qu’elle s’ouvrait pour laisser rentrer les habitués, ces VIP qui n’ont qu’à montrer leur bouille pour que le vigile les laisse passer d’un air professionnellement complice.

Comme la personne que nous accompagnions faisait partie de ces fameux habitués, nous sommes rentrés sans faire la queue sous le regard méprisant des non-habitués qui compensent leur non-habituement par une attitude hautaine puissance 15. Une fois à l’intérieur, Lorraine et moi avons vite compris que ça allait être drôle. De la mèche comme s’il en pleuvait, les mecs avaient la dalle, et nous étions si bien déguisées qu’ils nous ont tout de suite considérées comme des cibles potentielles.


Annoncer la couleur

Dans la vie, j’aime bien les surprises. Les bonnes surprises. La nuit, je supporte mal les mauvaises surprises et je suppose que tout le monde est pareil, hommes et femmes, petits et grands : la nuit, on ménage les gens.
Aussi suis-je devenue la reine de l’anticipation. Au lieu de me prendre une réflexion en pleine gueule, je préviens et je laisse mon compagnon décider. Exemple : « Je te préviens, mon appart est en bordel, tu devras me laisser 5 minutes pour arranger un peu. » En général, le compagnon répond ok. Ou encore ce que Lorraine appelle « Annoncer la couleur : ROUGE ! », l’homme décide ensuite s’il préfère prendre le numéro ou suivre. Et aucun n’a encore pris mon numéro sans suivre…

Donc j’annonce, c’est plus sain pour tout le monde. Mais j’ai malheureusement compris qu’il est des choses que l’on ne peut pas annoncer. Ni prévoir. Voici l’histoire de S..


Je t'aime. Oups, pardon...

Le Bohémien a récemment attiré mon attention sur le fait que le sexe est très différent pour les hommes et pour les femmes. Devant mon regard bovin qui exprimait un « Quel scoooop », il s’est empressé d’ajouté qu’il « avait lu » ça quelque part : le sexe provoque chez les femmes beaucoup plus d’émotions que chez les hommes. A ma demande, il développe.

Selon cet « article » -et selon lui, depuis qu’il « avait lu » et vu la lumière-, les femmes confondent le plaisir sexuel et le sentiment d’amour. Regard du bovin fasciné. Pire, elles se sentent amoureuses quand elles ont beaucoup de plaisir. Regard du bovin atterré. Bohémien, comment peux-tu croire ce genre de choses ?


Tu parles trop

 Il est de notoriété publique que les femmes parlent. Beaucoup. Enfin souvent, elles pensent à voix haute, elles font « du bruit avec leur bouche » comme dirait Lorraine. Il est donc publiquement reconnu qu’une  femme, c’est chiant pour les hommes, qui eux ne parlent pas et ne pensent pas à voix haute, à moins d’avoir faim, soif ou envie de baiser. Et les hommes, c’est chiant pour les femmes, exactement pour les mêmes raisons, et aussi un peu parce qu’à chaque fois qu’elles demandent « A quoi tu penses ? », l’homme répond invariablement : « A rien. »

J’ai souvent été confrontée au problème inverse : les hommes qui parlent. Alors oui, les femmes se plaignent des hommes qui ne parlent pas, mais ce n’est pas la quantité qui compte ici : c’est bien la qualité. Plantons un décor.

Nid douillet

Je sors rarement sans préparer ma chambre pour une éventuelle visite. C’est pas que je suis toujours persuadée que je vais rentrer accompagnée mais on ne sait jamais, et je n’ai pas envie de passer à côté d’un mec qui me plaît pour une bête histoire de chambre en bordel qui révèle trop de détails sur mon intimité.
Le nid en dit long sur une personne, la chambre en particulier. A nos âges, on vit souvent en colocation et l’état du salon ne dépend pas d’une seule personne. Soit. Mais la chambre, c’est assez révélateur.

C’est pourquoi j’essaie d’avoir un espace configuré de telle sorte que le regard de l’autre n’est pas directement attiré par l’excès de magazines féminins, crèmes anti-boutons, culottes de grand-mère (bah oui, on en a toutes…), lisseurs, etc. Rangés aussi mais prêts à bondir le moment venu, capotes, lubrifiant et autres accessoires. Le lit doit être accueillant aussi, c’est important, et surtout je fais en sorte que ma chambre ne sente pas le fennec. Ce sont pour moi des points basiques, tous ne sont pas indispensables, mais c’est ce que j’aimerais retrouver chez ces messieurs lorsque je me déplace jusqu’à chez eux. C’est malheureusement loin d’être toujours le cas…


Apologie de l'inconnu

Les parfaits inconnus nous font souvent peur. On trouve toujours toutes sortes d’excuses pour ne pas finir au lit avec eux. Alors que non, les inconnus, c’est super ! D’accord, c’est un peu léger comme argument. Prenons donc un exemple concret.

Un jour, Myriam a couché avec un gros nase, ami d’amis. Mon avis sur ce jeune homme importe peu, mais je vous le donne quand même : quel trou du cul. Je l’ai rencontré à une soirée où je n’ai pas échangé plus de trente mots avec lui tellement j’avais peur qu’à toutes mes phrases il réponde “Clair” ou “Grave” en remettant sa mèche. Mais bon, revenons à la choppe Gros Nase-Myriam.

A la base, une envie de sexe qui a commencé avec de l’alcool et s’est terminé au petit matin quand Monsieur GN lui a -attention- laissé sa carte de visite (on revient sur ce sujet quand vous voulez…). Il l’a ensuite sublimement ignorée. Elle entame donc un échange de texto auquel il répond sans grande conviction et surtout sans grande originalité, jusqu’à ce qu’elle obtienne un rendez-vous. Ils ont recouché plusieurs fois ensemble jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il ne serait ni un plan cul dans les règles de l’art, ni son mec (allez savoir pourquoi elle en avait envie…)


Trop d'information

Trop d’information. Je reçois trop d’information de mon entourage. Des informations fascinantes sur les comportements humains. Surtout les comportements humains alcoolisés après minuit, et leurs conséquences.
Ca m’a frappé le jour où Julia a reçu un message qui disait : « J’ai adoré te baiser, j’aurais aimé baiser tes seins. Bises. » Moi, je venais de me lever, c’est un peu hard dès le matin. Surtout que je me sentais coupable, c’est moi qui l’avais poussée à aller chez ce mec. Ils se chauffaient par messages à 3h du matin, chacun chez soi. Moi, voyant que Julia avait besoin d’un petit coup de pouce et adorant rédiger ce genre de messages, je l’ai aidée (juste aidée…) à faire comprendre au gentleman en question qu’elle allait faire le déplacement pour que leurs insinuations deviennent réalité. Ma participation s’arrête là.


On prend les mêmes et on recommence...

Mon ex hébergeur est un prude. Il n'a pas aimé que je mentionne une célèbre plateforme d'échange de vidéos pour adultes. Je me vois donc dans l'obligation de tout reposter, à la suite, à quelques minutes d'intervalles.

Donc, on est bien d'accord, tout ceci n'a pas été écrit en une demi-heure...