dimanche 26 décembre 2010

La trêve de Noël

J’ai un gros problème avec Noël, c’est que ça ne me dérange pas. Je ne suis pas du genre à râler 3 semaines avant parce qu’il faut faire les cadeaux, pas du genre à pigner parce qu’il faut prendre le train, ni du genre à bouder parce qu’il va falloir voir des gens qu’on n’a pas choisi de voir mais qu’on doit néanmoins voir parce que, tu comprends, c’est Noël…

Chez nous, on a viré la partie relou de la famille il y a des années, ce qui fait qu’on ne voit que des gens qu’on a envie de voir. Le fait que ce soit Noël est assez anecdotique, pour nous ça veut juste dire qu’on va manger un peu plus que d’habitude. J’ai plaisir à rentrer à la maison, à voir mes frères et sœurs, mes parents, le sapin, la cheminée, tout ça…

Aujourd’hui, vous n’aurez pas un article sur le fait que Noël, c’est relou. Vous n’aurez pas non plus un article sur le fait que Noël c’est trop de la balle. Ni sur le fait que Noël, c’est le partage et qu’il faut être gentil au moins une fois dans l’année. Vous n’aurez pas un « Joyeux Noël » jovial sur mon statut Facebook, encore moins un « Noyeux Joël » farceur. Je n’ai pas à vous souhaiter de vous amuser, j’espère bien que vous n’avez pas besoin de ça pour le faire tous seuls comme des grands… Aujourd’hui, je vais vous parler de la trêve de Noël. Dans ma culotte.


samedi 18 décembre 2010

Lettre ouverte aux Plans Cul

Chers Plans Cul,

Quand nous nous sommes rencontrés ce soir là dans un bar, je portais une robe et des talons. Je m’étais faite jolie, j’avais arrangé mes cheveux pour ne pas avoir l’air d’un lion et j’avais passé du temps à me maquiller pour que mes yeux ressortent parce que j’aime bien. Je n’avais pas fait ça pour vous, parce que je ne vous connaissais pas encore, mais pour me sentir bien au moment où nous commencerions à discuter.

Que je sois allée vers vous  ou que vous vous soyez lancés en premier, le résultat a été le même. Nous avons discuté, ri, nous nous sommes rapprochés sentant une attirance mutuelle, nous nous sommes embrassés. Vous m’avez touchée comme il fallait et nous sommes allés chez vous ou chez moi. A ce moment, je me suis félicitée d’être parfaitement épilée et d’avoir de la lingerie décente voire magnifique. Nous avons couché ensemble et nous avons aimé ça. Nous nous sommes échangés les numéros et quittés sans trop savoir s’il y aurait une prochaine fois. Tout ça, vous le savez, c’est comme ça que ça a commencé.


mercredi 15 décembre 2010

Coucher le premier soir - Chapitre 2 : Passer pour une pute

Dans la famille des raisons qui poussent une femme sur le point de défaillir de désir à ne pas coucher le premier soir, j’appelle la très connue « je ne veux pas passer pour une pute ».

Les filles entre elles se traitent facilement de pute. Ca sort tout seul. Parfois, on utilise le mot juste parce que c’est drôle dans le contexte.

« Tiens, Marie part en mission deux semaines à la Barbade dans un hôtel 5 étoiles, tout payé par sa boîte…
- Pute… »

Mathilde l’utilise même quand elle décroche le téléphone, c’est pour dire à quel point le terme est répandu…

A la base, une pute est une femme qui vend du sexe comme d’autres vendent des appartements ou des hérissons en pâte à sel. Autant vous dire que si on m’avait payé à chaque fois que j'avais couché, non seulement on aurait pu me traiter de pute à juste titre, mais en plus je serais pétée de thunes…


jeudi 9 décembre 2010

S01E06 - Une relation saine - La rupture, phase 1

Previously on “Une relation saine”: Sunday et JMLF ont passé la nuit ensemble chez Sunday. Pas de sexe, pas envie, l’excitation s’en fût et ne revint jamais…


La semaine suivant le date-sleep over, JMLF envoie quelques textos à Sunday pour lui demander comment va son rhume, par exemple, ou demander comment elle va tout court.

[Julia] : Au moins, il appelle pas !
[Sunday] : Encore heureux…
[Julia] : Et tu réponds ?
[Sunday] : Non… Mais va falloir.

Le jeudi soir, après un troisième message, Sunday estime qu’il est temps d’acheter des couilles pour faire le sale boulot.