lundi 21 février 2011

La spatule

En ces temps d’absence totale de temps libre de qualité, j’ai envie de légèreté. Les sujets légers ne manquent pas dans le monde des célibataires, et ce n’est pas parce que le temps d’écrire correctement sur la nouveauté que je vais louper une occasion de vous sortir une théorie débile… Alors allons-y.

Gaël est l’ancien coloc de Maxime. Je l’ai croisé quelques fois en soirée, surtout dans son ancien appart, souvent en pyjama, rarement très attirant, mais toutefois très sympathique. Un soir, il a décidé de se joindre à un dîner que Maxime organisait chez lui pour Lorraine et moi, histoire de venir à bout de ces conserves de confit de canard qui encombraient les placards de sa cuisine. Il y a des choses qui se remarquent tout de suite chez certaines personnes. Chez Gaël, c’est notamment le fait qu’il a toujours faim -et pas de bouffe- qui m’a frappée. Ça et son absence totale d’expérience en matière de conversations de filles : c’est comme s’il avait découvert ce soir là que les filles pouvaient aussi parler de sexe.


dimanche 6 février 2011

Ras le bol de la transition

J’ai toujours été nulle en « transition », c’est un peu comme la mi-saison. Tu sais pas quoi mettre, tu sors de chez toi couverte comme un oignon rapport aux 3 degrés qu’il fait dans la rue le matin, et quand tu sors fumer ta clope tu sues comme un âne parce qu’on a pris 10 degrés en 3 heures. Le soir tu sors du boulot et tu te dis « pourquoi j’ai pris ce putain de manteau alors qu’il fait presque 20 degrés » et tu te promets de ne pas l’emmener demain. Le lendemain, tu te les gèles en allant prendre ton bus, mais tu résistes parce que la météo a dit que « ça allait se lever », tu te les gèles quand tu sors fumer et tu te les gèles en rentrant chez toi.

Ces périodes sont généralement accompagnées d’un ras le bol global, et t’as beau de plaindre, ça ne fait pas avancer le schimilimili, parce que t’as la flemme de te bouger la couenne et que, souvent, tu peux rien y faire. Donc là, je vais me défouler et je vais tout balancer en bloc, me plaindre de trucs contre lesquels je ne peux rien faire, et on verra si ça va mieux après.