dimanche 26 décembre 2010

La trêve de Noël

J’ai un gros problème avec Noël, c’est que ça ne me dérange pas. Je ne suis pas du genre à râler 3 semaines avant parce qu’il faut faire les cadeaux, pas du genre à pigner parce qu’il faut prendre le train, ni du genre à bouder parce qu’il va falloir voir des gens qu’on n’a pas choisi de voir mais qu’on doit néanmoins voir parce que, tu comprends, c’est Noël…

Chez nous, on a viré la partie relou de la famille il y a des années, ce qui fait qu’on ne voit que des gens qu’on a envie de voir. Le fait que ce soit Noël est assez anecdotique, pour nous ça veut juste dire qu’on va manger un peu plus que d’habitude. J’ai plaisir à rentrer à la maison, à voir mes frères et sœurs, mes parents, le sapin, la cheminée, tout ça…

Aujourd’hui, vous n’aurez pas un article sur le fait que Noël, c’est relou. Vous n’aurez pas non plus un article sur le fait que Noël c’est trop de la balle. Ni sur le fait que Noël, c’est le partage et qu’il faut être gentil au moins une fois dans l’année. Vous n’aurez pas un « Joyeux Noël » jovial sur mon statut Facebook, encore moins un « Noyeux Joël » farceur. Je n’ai pas à vous souhaiter de vous amuser, j’espère bien que vous n’avez pas besoin de ça pour le faire tous seuls comme des grands… Aujourd’hui, je vais vous parler de la trêve de Noël. Dans ma culotte.


samedi 18 décembre 2010

Lettre ouverte aux Plans Cul

Chers Plans Cul,

Quand nous nous sommes rencontrés ce soir là dans un bar, je portais une robe et des talons. Je m’étais faite jolie, j’avais arrangé mes cheveux pour ne pas avoir l’air d’un lion et j’avais passé du temps à me maquiller pour que mes yeux ressortent parce que j’aime bien. Je n’avais pas fait ça pour vous, parce que je ne vous connaissais pas encore, mais pour me sentir bien au moment où nous commencerions à discuter.

Que je sois allée vers vous  ou que vous vous soyez lancés en premier, le résultat a été le même. Nous avons discuté, ri, nous nous sommes rapprochés sentant une attirance mutuelle, nous nous sommes embrassés. Vous m’avez touchée comme il fallait et nous sommes allés chez vous ou chez moi. A ce moment, je me suis félicitée d’être parfaitement épilée et d’avoir de la lingerie décente voire magnifique. Nous avons couché ensemble et nous avons aimé ça. Nous nous sommes échangés les numéros et quittés sans trop savoir s’il y aurait une prochaine fois. Tout ça, vous le savez, c’est comme ça que ça a commencé.


mercredi 15 décembre 2010

Coucher le premier soir - Chapitre 2 : Passer pour une pute

Dans la famille des raisons qui poussent une femme sur le point de défaillir de désir à ne pas coucher le premier soir, j’appelle la très connue « je ne veux pas passer pour une pute ».

Les filles entre elles se traitent facilement de pute. Ca sort tout seul. Parfois, on utilise le mot juste parce que c’est drôle dans le contexte.

« Tiens, Marie part en mission deux semaines à la Barbade dans un hôtel 5 étoiles, tout payé par sa boîte…
- Pute… »

Mathilde l’utilise même quand elle décroche le téléphone, c’est pour dire à quel point le terme est répandu…

A la base, une pute est une femme qui vend du sexe comme d’autres vendent des appartements ou des hérissons en pâte à sel. Autant vous dire que si on m’avait payé à chaque fois que j'avais couché, non seulement on aurait pu me traiter de pute à juste titre, mais en plus je serais pétée de thunes…


jeudi 9 décembre 2010

S01E06 - Une relation saine - La rupture, phase 1

Previously on “Une relation saine”: Sunday et JMLF ont passé la nuit ensemble chez Sunday. Pas de sexe, pas envie, l’excitation s’en fût et ne revint jamais…


La semaine suivant le date-sleep over, JMLF envoie quelques textos à Sunday pour lui demander comment va son rhume, par exemple, ou demander comment elle va tout court.

[Julia] : Au moins, il appelle pas !
[Sunday] : Encore heureux…
[Julia] : Et tu réponds ?
[Sunday] : Non… Mais va falloir.

Le jeudi soir, après un troisième message, Sunday estime qu’il est temps d’acheter des couilles pour faire le sale boulot.

dimanche 28 novembre 2010

Le sexe contemplatif

Nous l’appellerons Soul Man pour diverses raisons. Abordé dans un bar d’une manière qu’il qualifiera plus tard de « subtile », il m’a donné des heures de conversations alambiquées à tendance philosophique, dans le bar d’abord, puis chez moi. Soul Man est un homme qui pense avant de parler. Ses silences ont un sens, ils donnent du poids à ses phrases qui tombent comme des déclarations solennelles de sentiments enfouis depuis très longtemps, comme s’il se confiait pour la première fois à quelqu’un.

Nous nous intriguons mutuellement, la curiosité se transforme vite en tension sexuelle, en désir incontrôlable. Il est immense, très bien fait et sa peau me rend folle. Mais ce soir là, point de sexe pour des raisons évidentes de place déjà prise par mon ami Tampax. Soul Man comprend et n’insiste même pas, alors nous parlons encore et encore jusqu’à sombrer dans un coma profond, en parfaite osmose intellectuelle. Le lendemain, il part en prenant mon numéro et me disant qu’il voulait absolument me revoir.

mercredi 17 novembre 2010

Coucher le premier soir - Chapitre 1 (et demi)

J’ai bien peur de n’avoir que des arguments en faveur de l’acte de coucher le premier soir. Enfin, en fait, je suis pour que les gens fassent comme ils le sentent. Vous allez tous me dire que c’est trop facile, mais non, attention : faire comme on le sent, ce n’est pas s’empêcher de faire quelque chose qu’on a envie de faire parce qu’on croit qu’on doit pas le faire, c’est justement faire ce qu’on a envie de faire parce qu’on a envie de le faire. Et vivre avec, accessoirement.

J’ai pleins d’exemples de moments où les femmes doivent choisir entre ce qu’elles ont envie de faire et ce qu’elles devraient faire, comme le fameux « manger cet énorme truc plein de chocolat et de beurre vs. s’en tenir à son régime ». Pourquoi le plaisir doit-il automatiquement être le contraire du raisonnable ? La clé d’un régime qui marche, c’est quand même l’absence de frustration, non ?


mardi 16 novembre 2010

Une relation saine - S01E05 - Rhum Coca Thé

Previously on “Une relation saine”:

Sunday a informé JMLF qu’il n’était pas le seul dans sa vie lors du troisième rendez-vous à issue chaste de leur histoire.
 

La semaine suivant ce date riche en révélations comportant un jour férié, JMLF eut la brillante idée d’envoyer un message pour proposer un plan super :

De JMLF a Sunday
Salut ! Ca te dit qu’on aille se balader cet aprem ? En plus comme ça on pourra se voir à la lumière du jour… :) Bisou

Sunday pensa immédiatement que ça faisait bien 10 ans qu’on ne lui avait pas proposé une balade… Pas envie, pas de gueule, une réorganisation de placards et une tonne de boulot motivèrent sa réponse.

De Sunday a JMLF
Salut ! Je pense pas que ce soit une bonne idée de me voir à la lumière du jour ! Je suis en plein rangement et après je dois bosser… Une autre fois ?

lundi 15 novembre 2010

Coucher le premier soir - Chapitre 1

Salut les trois personnes qui me lisent ! De retour chez moi, je prends cinq minutes pour m’excuser platement du manque d’infos dernièrement.

Sans me justifier et sans transition, je vais vous faire part de mes réflexions en matière de coucheries. J’ai dernièrement lu un post sur Célibataire et Stupéfiante, qui s’appelle « Premier rencard : to couche or not to couche ». Bien. Bien bien… Mis à part le fait que l’auteure prenne la peine de nous indiquer qu’elle est bien au courant que « coucher » ne se dit pas « to couche » parce qu’elle est partie 6 mois en échange aux States (ouf !), ses conclusions semblent être claires : si tu couches au premier rencard, il ne te rappellera pas.

Bon alors bien évidemment, la question « Doit-on coucher le premier soir ou pas » est complètement débile puisque tout le monde à envie de répondre ça dépend ça dépasse, et le sujet est bien trop vaste pour que je l’aborde maintenant, complètement crevée. Mais je vous invite à vous exprimer et à lire aussi ce poste de Ioudgine sur Bouillon de Luxure.

Et bien sûr, je vous promets de revenir vous emmerder avec mes conclusions dans pas longtemps.

dimanche 31 octobre 2010

Une relation saine - S01E04 - I am not an oie blanche...

Previously on “Une relation saine”:

Sunday est allé à un deuxième rendez vous avec JM Le Fade. Le rendez-vous ne s’est de nouveau pas conclu par du sexe…

Le surlendemain du deuxième rendez-vous, comme à son habitude, JMLF envoie un texto à Sunday.

De JMLF a Sunday
Ca va ? Tu as pu te reposer ? J’espère que tu es moins stressée que jeudi. Je suis sorti un peu hier soir et ce soir j’ai une fête chez un pote. Bon week-end ! Bisou

Sunday ne répond pas. C’est trop de textos pour une seule femme… Le dimanche, JMLF persévère.

De JMLF a Sunday
Salut, j’espère ne pas t’étouffer en te disant ça : tu m’as manqué ce week-end. J’espère que tu t’es bien reposée et que tu t’es amusée. Bonne semaine, bisous.

[Sunday] : Les filles, j’ai un problème là…
[Julia] : Vas-y, balance.

Sunday lit le texto à ses colocs.

[Clara] : Merde…
[Julia] : Pas mieux…
[Sunday] : Faut que j’arrête là non?
[Clara] : Faut remettre les choses au clair, t’as pas le choix.

samedi 30 octobre 2010

La position de la loutre

On dit souvent qu’une baise foirée c’est forcément de la faute du mec. Je ne suis pas d’accord. Le sexe, c’est entre deux adultes consentants, il faut donc le consentement des deux (magnifique déduction). On a donc deux adultes qui vont faire du sexe. En général les deux sont nus (ou presque) et les deux doivent en retirer quelque chose de plaisant. C’est donc une responsabilité partagée, n’est-ce pas, les deux partenaires doivent faire en sorte d’avoir du plaisir et d’en procurer.

Il y a des milliers d’articles sur le plaisir qu’on peut avoir en procurant du plaisir à son partenaire, afin qu’aucun des deux n’ait à se forcer. Les magazines féminins débordent de « Hors Série Spécial Sexe » qui se répandent le fait que coucher est un acte rigolo et qu’on peut jouir en faisant jouir encore et encore, dans la plus parfaite harmonie. On nous conditionne même un peu sur le fait que tout se passe dans la tête, et que si ça lui fait plaisir, ça nous fera plaisir, surtout si la pratique s’inscrit dans ce que l’on appelle « une sexualité normale »*.


dimanche 24 octobre 2010

Une relation saine - S01E03 - Relation Textuelle

Previously on “Une relation saine” :

Sunday est allé à un premier rendez-vous avec JMLF. Le date s’est avéré chaste et un autre rendez-vous est prévu.

Le lendemain du premier rendez-vous.

De JMLF a Sunday
C’est la dernière fois que je bois autant de thé le soir ! J’ai mis 1h à m’endormir et j’ai été crevé toute la journée !

JM Le Fade envoie des textos fades, c’était à prévoir. Sunday décide de l’asticoter un peu pour voir ce qu’il a dans le ventre.


De Sunday a JMLF
Ca, c’est ce qui arrive quand on veut faire comme les grands ! T’es sûr que c’est à cause du thé ? Moi j’ai hyper bien dormi…

Ce texto n’appelle pas des milliards de réponses, mais il permet au moins de faire des blagues ? Genre : « Non, en fait j’ai pris 4 rails en rentrant et j’ai eu du mal à dormir ». Ou encore, pour les culculs : « Non, c’est pas le thé en fait, c’est toi qui m’a empêchée de dormir ». Et enfin, pour les plus couillus : « Ca m’a tellement frustré de pas pouvoir monter chez toi pour te mettre ta race que j’ai repeint ma chambre en matant des  pornos. »

samedi 16 octobre 2010

La logistique de la sodomie

Le Soufflé a rarement été intéressant, mais a toujours été très performant. Au bout de quelques rendez-vous nocturnes, nous avions trouvé notre équilibre action-innovation. Alors que je lui apprenais à être moins bourrin dans ses propos et à ménager sa partenaire rapport au gourdin qu’il a entre les jambes, il m’apprenait ce que je pouvais faire sans avoir peur de l’écrabouiller, rapport à son énorme gabarit. C’est ainsi qu’il y a quelques mois, il m’a demandé si j’avais déjà essayé la sodomie.

Mon cerveau est rapide et imagé dans ce genre de cas, et tout en répondant que oui, j’ai tout de suite repensé à cette scène de la Cité de la Peur où Simon Jeremy essaye d’ouvrir sa voiture avec une grosse clé en fer… Le tout pour en arriver à ce constat tragique : il est fort probable que ça ne rentre pas, ou alors dans d’atroces souffrances.


mercredi 6 octobre 2010

Une relation saine - S01E02 - Le premier date

Previously on « Une relation saine » :

Sunday a rencontré JMLF a une soirée avec des collègues.


Lendemain de la fête où Sunday rencontrât JMLF.

[Kimberley] : Sunday, La Nouvelle m’a dit qu’elle avait parlé de toi à JMLF ! Genre avant que tu le rencontres ! Tu t’es fait eu, c’était une rencontre arrangée ! Tu es son pantin hahaha !
[Sunday] en état de cake pré-café : Haha. Mmmffff.
[Kimberley] : Elle m’a dit qu’il lui avait dit qu’il aimait les grandes, et elle lui a répondu qu’elle avait une collègue super grande et super sympa !
[Sunday] ouvrant son café pour y mettre une bonne dose de glucides énergisants : Mouarf, drôle. Ou pas. Je sais pas encore...

Plus tard, dans la matinée, La Nouvelle et Sunday sortent fumer une clope.

[La Nouvelle] : Le pote de mon mec il a essayé de te draguer non ?
[Sunday] : Ca dépend. Le fait qu’il soit reparti avec mon numéro c’est essayer ou réussir ?
[La Nouvelle] : Ah trop bien ! Je lui avais parlé de toi, parce qu’on parlait des filles petites, et mon mec disait qu’il préférait une fille pas trop grande, genre moi quoi. Et JMLF il disait qu’il en avait marre des naines et qu’il aimait les filles super grandes, donc je lui ai dit que j’avais une collègue super grande et super sympa !
[Sunday] : Ah ouais ? Ben voilà.
[La Nouvelle] : C’est rigolo comme situation non ?
[Sunday] dans son cerveau : Si par situation tu entends le fait qu’à chaque fois qu’on va se voir tu vas venir me trouver le lendemain pour me dire « T’as vu JMLF hier soir ! Alors ? », j’ai envie de dire non, c’est pas rigolo comme situation. Ou alors on n’a pas la même définition de rigolo.

dimanche 3 octobre 2010

The Grosse Bite Issue


Messieurs, si vous en avez une énorme, tant mieux pour vous. Mais comprenez que nous, petites frivoles que nous sommes, n’achetons bien souvent que des capotes normales, le fait de posséder des capotes XL étant connu comme repoussant les énormes pénis. Donc si vous acceptez d’aller chez nous, vous devez savoir que les capotes qui s’y trouveront ne vous iront pas. En gros, c’est comme si j’allais chez vous en espérant que vous puissiez me fournir un tampon.

Merci.



samedi 2 octobre 2010

Une relation saine - S01E01 - Pilote

Fin des années 90, une boum dans un garage. On y voit des jeunes au style vestimentaire et capillaire douteux vautrés sur des canapés pourris. Certains s’embrassent, d’autres mangent les dernières chips disponibles.

[SUNDAY, VOIX OFF]

Quand j’avais 14 ans, tout était clair dans ma tête. Quand tu embrasses un mec, c’est que tu « sors » avec lui. C’est extrêmement pratique comme expression, et ça fait moins vulgaire que « rouler des pelles » ou moins culcul qu’ « embrasser ». Cette commodité dans l’expression nous permettait de « sortir » avec quelqu’un pendant 2 heures, ou 2 jours. Genre « Ouais, chuis sortie avec Thomas à la soirée d’anniv de Luc, c’était trop bien mais je lui ai dit que je voulais pas gâcher notre amitié, tu vois, alors on a cassé ». Casser, c’est drôle aussi. L’expression, j’entends. Et casser au bout de 2 heures, pour moi, c’était juste anticiper un largage inévitable d’une Sunday plate au profit d’une Mylène déjà formée.

A cette époque, rester un mois avec quelqu’un, c’était hyper long, genre on se connaissait à fond quoi, jusqu’au moindre pustule purulent du cou de notre partenaire qui lui-même avait choppé la technique pour nous embrasser goulument sans se couper la langue sur notre appareil dentaire.


mercredi 29 septembre 2010

Empêtrée...

Mon travail ma tuer.

Non, sérieux, les temps sont durs. En plus, il semblerait que la phase lunaire ne plaise pas à mon cerveau qui planche depuis quelques jours à chaque moment libre sur une façon d'introduire un sujet qui m'est cher...

Je suis bien consciente que vous n'êtes pas nombreux là, derrière vos écrans, et que même si vous l'étiez vous n'en auriez rien à battre de mes soucis...

Cependant, les plus sympa d'entre vous accepteront de me faire part (pour m'aider...) du texto le plus crade/chaud bouillant qu'ils n'aient jamais reçu et/ou envoyé.

En vous remerkiant...

samedi 25 septembre 2010

Chat mouillé

Panda, il mesure 2 mètres, il est assez baraque, mais il est jeune. Abordé un soir dans une boîte pleine de chemises à rayures et à carreaux (comme dirait Lorraine : « Mes yeux, mes yeux, ça pique ! »), j’ai mis à peu près 30 secondes à le repérer, 30 secondes à traverser la foule de gens derrière laquelle il ne pouvait pas se cacher à cause de sa taille, derrière une Lorraine déchaînée, et 2 minutes à avoir sa langue dans ma bouche. Panda, il est très gentil. C’est pas un roi de la gaudriole, mais il a fini par faire les insinuations nécessaires pour que l’on convienne de rentrer ensemble. Mais plus tard… Pour le moment, je viens d’arriver, j’ai envie de m’amuser un peu avec mes potes.


jeudi 23 septembre 2010

L'oiseau est dans la cage !

On dit souvent qu’il est facile de chopper à un mariage. En théorie, c’est vrai : les gens sont tous désespérés parce que l’un de leurs potes se marie, qu’ils sentent que le temps passe (les filles surtout) et qu’ils n’ont pas encore trouvé leur moitié. Et moi, même en étant d’un naturel optimiste, j’étais persuadée que chopper à un mariage accompagnée de mon boss, un collègue et où la majorité des invités seraient mariés ou maqués et originaires d’un pays lointain où les gens font rarement plus d’1m50 les bras levés était impossible. C’est faux.

J’ai vu Mister France (excusez du peu, c’est Mathilde qui lui a donné ce surnom…) dès son arrivée devant la mairie. Grand, teint mat, yeux verts, très intrigant, je commençais à fantasmer quand mon boss est apparu derrière moi en me lançant pour la énième fois : « Sunday, enlève ces chaussures et remets tes ballerines, j’ai l’air d’un Schtroumf ! ». Je l’ai mentalement envoyé se faire foutre en riant poliment. Et oui, mon date aujourd’hui, c’est le Schtroumf suscité, faut que je me fasse à l’idée…

samedi 18 septembre 2010

Mais qu'est-ce que tu fous ?

Lilith a gentiment attiré mon attention sur le fait que mes posts sont rares.

J’aimerais rassurer mes 3 lecteurs (vous devez être à peu près ce nombre…) : je n’ai pas disparu, j’ai juste beaucoup de choses à faire et peu de temps pour rédiger mes bêtises. Mais je prépare plein de posts trop roflmao pour les jours et les semaines à venir.

Donc, chers 3 lecteurs, ne désespérez pas. Si vous en avez marre d’arriver sur mon blog pour ne rien y voir de nouveau, je ne peux que vous encourager à vous abonner au flux RSS (j’adore ce mot…).

Et j’aimerais aussi éclaircir un point : j’adore les commentaires et les points de vue des autres. Alors n’hésitez pas à en laisser ou à m'envoyer un mail !

L'étape du petit déjeuner

Vendredi soir. Ou plutôt samedi matin. Il est 5h et des patates et je rentre chez moi, en essayant de ne pas faire de bruit. En 15 secondes, je sais que Julia est accompagnée.  Ce que je ne sais pas, c’est si c’est par le Mec Du Nord (bizarre), le Maqué Pas Clair (sympa mais pas clair) ou le Prof Gentil, avec qui elle n’avait pas encore conclu. Clara dort, seule, c’est une constante… Je souris bêtement en me soumettant à ma routine démaquillage-lavage-crémage pré-couchage en me disant que demain matin, y’a du potin.

Il est midi et demi, j’ouvre la porte de ma chambre pour tomber nez à nez avec Julia dans la salle de bain. Avec des gestes -puisque Monsieur est encore dans la chambre et donc à portée d’oreilles- je l’interroge sur son identité, la qualité de la prestation et sur son impression générale.

dimanche 12 septembre 2010

Dis mon nom, salope !

J'aurais bien écrit plus tôt mais, voyez-vous, je n’étais pas chez moi cette semaine… Et ma conscience me poursuit, et là tout de suite maintenant, je ne sais pas si elle essaie de me dire que j’aurais pas dû manger ce cheesecake ou que les potins s’accumulent et qu’il faut les coucher sur l’écran. Dans le doute, comme j’ai déjà mangé le cheesecake, je vais coucher les potins pour voir si ça va mieux après.

Je devais voir le DJ dimanche dernier. Il était prévu qu’il m’invite à déjeuner et qu’on passe l’après-midi ensemble, pour enfin avoir du temps au lieu de trouver un mini-créneau dans nos horaires si différents. Le vendredi, on m’informe que je dois partir toute la semaine suivante en formation le lundi matin très tôt et que je dois finir un projet avant de partir. Mes espoirs de voir le DJ furent donc anéantis, je prévois de le prévenir dès qu’il appelle.

jeudi 2 septembre 2010

Stop telephoning me !

« Salut, on se voit toujours ce soir ?
- Oui, oui, je serai vers 1h chez toi.
- Parfait ! »

Simple, rapide, efficace, le Bohémien n’appelle que pour me voir presque immédiatement, ou en début de semaine pour fixer un jour puisqu’il sait que j’aime bien m’organiser. Lundi soir, alors que je prenais un verre avec Lorraine, je lui avais dit que je le préviendrais si je rentrais relativement tôt chez moi. A mon retour, j’avais appelé pour dire qu’on se verrait plutôt une autre fois, et nous étions tombés d’accord sur hier soir, étant libres tous les deux. Nos échanges téléphoniques dépassent rarement la minute, et encore, ça n’arrive que quand on a un problème d’agenda.

Il y a quelques mois encore, je n’avais pas compris que le téléphone pouvait être terriblement ennuyeux. Mr. VIP m’a largement aidé à m’en rendre compte, comme il m’appelait régulièrement pour savoir si j’étais libre le week-end suivant, et par la même occasion me raconter que son vol avait été retardé et qu’en plus il fallait qu’il passe dans un magasin de je-sais-pas-quoi pour acheter un truc vital. Il me posait aussi beaucoup de questions sur ma semaine, mon boulot, comme j’allais, etc. J’ai rapidement arrêté de répondre à ses appels, lui envoyant un mail le lendemain pour m’excuser de ne pas avoir pu répondre et en profiter pour glisser deux ou trois trucs salaces. Petit à petit, il a pris le pli, et les appels ne sont réservés qu’aux informations concrètes genre heures et lieux de rendez-vous. Trente secondes maxi.

Le fait est qu’en dehors des rendez-vous, je n’aime pas trop parler avec ces messieurs. Je n’aime pas les blancs au téléphone, et la plupart de leurs histoires de la vie quotidienne m’ennuient quand je suis habillée, seule, debout dans mon salon en train de fumer. Donc communication exclusive par textos (parce qu’on est trop djeun’s) ou mail pour certains, mais avec obligation de sous entendus salaces, sinon c’est chiant.

dimanche 29 août 2010

24 heures

24 heures, beaucoup de capotes et une quantité indécente de lubrifiant plus tard, me voilà de retour. Et je dois dire que ces 24 heures pour lesquelles je m’étais (légèrement) stressée se sont déroulées au-delà de mes espérances.

Mr. VIP est un gentleman : toujours bien élevé, toujours propre sur lui, sa compagnie est toujours agréable même si la conversation n’est pas toujours hyper lol. C’est donc avec un esprit curieux et ouvert que je l’ai retrouvé à l’aéroport. On rigole, on papote, nous montons dans sa voiture direction l’hôtel, il met le contact et là… De la house. La même que dans la boîte où on s’est rencontré. Il est 16h, mes oreilles ont la désagréable impression qu’on les agresse, limite elles me demande si on pourrait pas plutôt aller sur un chantier écouter le bruit des perceuses. Mais je ne dit rien, parce que 1- c’est pas ma voiture, 2- c’est pas moi qui conduit, 3- c’est pas moi qui paye. Je reprends donc la conversation comme si de rien n’était. Trop forte et fière de moi je suis.

jeudi 26 août 2010

Action !

Je n’ai peut être pas vraiment exprimé le manque cruel de nouveauté ces derniers temps dans mon lit mais le fait est que… Il ne se passe pas grand-chose de nouveau. Le Bohémien a toujours ses théories débiles et excelle maintenant dans l’art d’envoyer des textos sans équivoque, Mr. VIP brille par son absence physique même s’il apparait souvent dans ma boîte mail, le Soufflé intervient parfois pour 2h puis s’en va et S. n’a pas osé me rappeler après son dernier échec. Toujours est-il que si l’été a été bien rempli, il a manqué cruellement de nouveauté.

lundi 23 août 2010

C'est non négociable

On vit dans un monde où on donne sa chatte plus vite que son cœur. Ce constat n’appelle pas de jugement, mais il mérite que l’on se penche sur ses conséquences. Quand on donne son cœur, on s’expose à le casser en mille morceaux si les sentiments ne sont pas réciproques par exemple. Quand on donne sa chatte, on s’expose à des tas de trucs pas cool du tout, bien au-delà du comptage de fissures au plafond. Je parle de bonnes surprises type œuf Kinder qui mettent 9 mois à arriver, mais aussi et surtout de plein de supers amis qui font gratgrat, ayayaïe et même parfois fuck. On n’a pas encore trouvé de remède à cœur à ramasser à la petite cuillère, mais on a en revanche trouvé un super remède pour éviter bien des emmerdes quand on choisi de donner sa chatte.

Loin de moi l’idée saugrenue de citer les bienfaits de notre ami le petit capuchon. L’objet de se post est de réfléchir sur une question fondamentale : « C’est quelle partie du mot NON que tu comprends pas ? »



mardi 17 août 2010

Le retour du Soufflé

J'ai revu le Soufflé après notre date désastreux. Je ne l'ai pas cherché, c'est lui qui m'a recontacté, dans le plus pur style "j'ai 15 ans" :

Slt miss, kesk tu devien? tt va bien? jsui sr mon lit, jregard 1 film, jsui fatigué. ta telmt pa aimé q tu me rapel pa pr kon srevoi? haha

Oui. Haha. Après les 5 minutes que m'a exigé le déchiffrage de ce message, j'ai décidé de réfléchir un peu à l'usage que je pouvais faire du Soufflé dans ma vie. Je n'ai rien à lui reprocher à part le fait qu'il est complètement vide de contenu. Un peu comme Closer ou Gala, mieux vaut ne pas lire les commentaires qui accompagnent les images. Tu regardes les photos, tu dis "Oh la vache, Kate Moss elle a un super bikini et Amy Whinehouse elle ferait mieux de pas faire du topless" et tu le jettes. Tu ne fais pas les mots croisés, tu ne lis pas les "articles", tu ne lis pas le courrier des lecteurs : tu regardes les images et tu jettes. On n'encombre pas son cerveau avec des jeux de mots pourris et des analyses de photos douteuses.


jeudi 12 août 2010

Comment savoir ?

Avec le début de l’été, bon nombre de magazines féminins hautement intellectuels nous abreuvent de nouvelles hautement culturelles. En gros, de mai à août, tout est spécial sexe, comme si on baisait qu’en été ou comme si on avait plus besoin d’aide à cette saison.

J’ai récemment lu plusieurs articles sur « Comment savoir si c’est un bon coup ». N’achetez pas le magazine si vous voulez la réponse à cette question, elle n’est pas dedans. En revanche vous avez le droit de l’acheter si vous voulez savoir si on a encore le droit de porter du corail ou si ça fait trop avril.

mercredi 11 août 2010

Je voudrais remercier Youporn...

Le Bohémien est décidément une source intarissable de théories et citations hilarantes.

Vautré sur mon lit, il choppe un magazine féminin qui commence par Gla et qui finit par Mour, et commence à le feuilleter, puis me dit d’un air sage : « Tu vois, c’est ça la différence entre les mecs et les filles : nous on n’a pas de magazines comme ça… ». Me demandant s’il me parle de comment savoir si son t-shirt est dans la bonne teinte pour la saison, je l’engage à m’ôter ce doute affreux. « On n’a pas de magazine qui parle de sexe et qui soit pas porno à la fois. »

Je google mon cerveau et en trouve au moins 4.

« Tout ce que les mecs savent du sexe, c’est ce qu’ils voient dans les films porno. Tous les films porno sont pareil, donc tous les mecs tentent de reproduire ce qu’ils y voient.»

mardi 10 août 2010

Mr. VIP sait...

J’ai revu Mr. Vip la semaine suivant notre rencontre. C’était un concours de circonstances : il m’avait demandé par message si j’avais des plans pour le WE, l’air assez sûr qu’on allait se voir dès le vendredi, alors que j’avais plutôt l’intention de le revoir la semaine suivante. J’avais répondu que j’avais une grosse fête le vendredi et un concert le samedi et que je le tenais au courant si l’un ou l’autre se terminait tôt.

Le vendredi arrive, la fête qui était censée être énorme se révèle rapidement molle. Il est deux heures, et toujours dans ma logique de ne pas revoir les plans culs trop tôt dans la soirée, j’estime qu’il est temps de lui envoyer un message pour prendre la température. Une heure plus tard, il passe me chercher. Ca, c’est pratique : il vient me chercher. Pas de taxi à payer, pas d’appart à ranger : il vient me chercher et on va chez lui, où il habite seul, probablement dans un appart tellement immense qu’il faut le traverser en scooter.

Le soufflé

Ma mère faisait toujours des supers soufflés au fromage. Quand ça arrivait, on essayait d’être à table pour sa sortie du four, avant qu’il retombe. Parce que manger un soufflé tout raplapla, c’est un peu décevant. Un peu comme les gougères que j’ai mangées l’autre jour à un barbecue : elles étaient très bonnes mais elles étaient toutes plates… Pour les rendez-vous, c’est pareil.

J’ai rencontré il y a peu un mec qui m’a fait un effet dingue. Grand, beau, sympa, drôle, superbe connexion au lit… Un peu jeune, mais bon… J’étais ravie et j’avais très envie de le revoir. Lui aussi visiblement, il m’a envoyé un message quelques jours plus tard me demandant quand est-ce qu’on pouvait se revoir. Nous décidons par téléphone de nous voir ce week-end, et déjà je le sens plus éteint que la nuit de notre rencontre. Je passe outre : le travail, le stress, on n’est pas tous toujours au top de la funkytude, surtout quand une meuf appelle à l’improviste. Il me dit qu’il me préviendra du jour du rendez-vous, parce que l’autre soir il doit voir un ami qui n’est pas là souvent. Ca me fait un peu bizarre. J’ai un peu l’impression d’être le plan de rechange, mais je décide de laisser sa chance au produit.

Etude des classes sociales

J’ai récemment fait l’expérience d’une soirée en milieu hostile : celui des très friqués hautains. Attention, je précise qu’il ne s’agit pas non plus la crème de la crème : ils ne tiennent pas le monde en laisse avec leur Amex Black. Et je précise aussi que le fait d’être hautain n’a rien à voir avec le fait d’être friqué, la preuve : il existe des non-friqués hautains. Bref, c’était une boîte pleine de mini-jupes et talons trop hauts, maquillage à la truelle et décolleté pigeonnant griffé pour les filles, mèche et chemise bleue à rayures (griffée) pour les garçons. De la house pourrie s’échappait de la porte à chaque fois qu’elle s’ouvrait pour laisser rentrer les habitués, ces VIP qui n’ont qu’à montrer leur bouille pour que le vigile les laisse passer d’un air professionnellement complice.

Comme la personne que nous accompagnions faisait partie de ces fameux habitués, nous sommes rentrés sans faire la queue sous le regard méprisant des non-habitués qui compensent leur non-habituement par une attitude hautaine puissance 15. Une fois à l’intérieur, Lorraine et moi avons vite compris que ça allait être drôle. De la mèche comme s’il en pleuvait, les mecs avaient la dalle, et nous étions si bien déguisées qu’ils nous ont tout de suite considérées comme des cibles potentielles.


Annoncer la couleur

Dans la vie, j’aime bien les surprises. Les bonnes surprises. La nuit, je supporte mal les mauvaises surprises et je suppose que tout le monde est pareil, hommes et femmes, petits et grands : la nuit, on ménage les gens.
Aussi suis-je devenue la reine de l’anticipation. Au lieu de me prendre une réflexion en pleine gueule, je préviens et je laisse mon compagnon décider. Exemple : « Je te préviens, mon appart est en bordel, tu devras me laisser 5 minutes pour arranger un peu. » En général, le compagnon répond ok. Ou encore ce que Lorraine appelle « Annoncer la couleur : ROUGE ! », l’homme décide ensuite s’il préfère prendre le numéro ou suivre. Et aucun n’a encore pris mon numéro sans suivre…

Donc j’annonce, c’est plus sain pour tout le monde. Mais j’ai malheureusement compris qu’il est des choses que l’on ne peut pas annoncer. Ni prévoir. Voici l’histoire de S..


Je t'aime. Oups, pardon...

Le Bohémien a récemment attiré mon attention sur le fait que le sexe est très différent pour les hommes et pour les femmes. Devant mon regard bovin qui exprimait un « Quel scoooop », il s’est empressé d’ajouté qu’il « avait lu » ça quelque part : le sexe provoque chez les femmes beaucoup plus d’émotions que chez les hommes. A ma demande, il développe.

Selon cet « article » -et selon lui, depuis qu’il « avait lu » et vu la lumière-, les femmes confondent le plaisir sexuel et le sentiment d’amour. Regard du bovin fasciné. Pire, elles se sentent amoureuses quand elles ont beaucoup de plaisir. Regard du bovin atterré. Bohémien, comment peux-tu croire ce genre de choses ?


Tu parles trop

 Il est de notoriété publique que les femmes parlent. Beaucoup. Enfin souvent, elles pensent à voix haute, elles font « du bruit avec leur bouche » comme dirait Lorraine. Il est donc publiquement reconnu qu’une  femme, c’est chiant pour les hommes, qui eux ne parlent pas et ne pensent pas à voix haute, à moins d’avoir faim, soif ou envie de baiser. Et les hommes, c’est chiant pour les femmes, exactement pour les mêmes raisons, et aussi un peu parce qu’à chaque fois qu’elles demandent « A quoi tu penses ? », l’homme répond invariablement : « A rien. »

J’ai souvent été confrontée au problème inverse : les hommes qui parlent. Alors oui, les femmes se plaignent des hommes qui ne parlent pas, mais ce n’est pas la quantité qui compte ici : c’est bien la qualité. Plantons un décor.

Nid douillet

Je sors rarement sans préparer ma chambre pour une éventuelle visite. C’est pas que je suis toujours persuadée que je vais rentrer accompagnée mais on ne sait jamais, et je n’ai pas envie de passer à côté d’un mec qui me plaît pour une bête histoire de chambre en bordel qui révèle trop de détails sur mon intimité.
Le nid en dit long sur une personne, la chambre en particulier. A nos âges, on vit souvent en colocation et l’état du salon ne dépend pas d’une seule personne. Soit. Mais la chambre, c’est assez révélateur.

C’est pourquoi j’essaie d’avoir un espace configuré de telle sorte que le regard de l’autre n’est pas directement attiré par l’excès de magazines féminins, crèmes anti-boutons, culottes de grand-mère (bah oui, on en a toutes…), lisseurs, etc. Rangés aussi mais prêts à bondir le moment venu, capotes, lubrifiant et autres accessoires. Le lit doit être accueillant aussi, c’est important, et surtout je fais en sorte que ma chambre ne sente pas le fennec. Ce sont pour moi des points basiques, tous ne sont pas indispensables, mais c’est ce que j’aimerais retrouver chez ces messieurs lorsque je me déplace jusqu’à chez eux. C’est malheureusement loin d’être toujours le cas…


Apologie de l'inconnu

Les parfaits inconnus nous font souvent peur. On trouve toujours toutes sortes d’excuses pour ne pas finir au lit avec eux. Alors que non, les inconnus, c’est super ! D’accord, c’est un peu léger comme argument. Prenons donc un exemple concret.

Un jour, Myriam a couché avec un gros nase, ami d’amis. Mon avis sur ce jeune homme importe peu, mais je vous le donne quand même : quel trou du cul. Je l’ai rencontré à une soirée où je n’ai pas échangé plus de trente mots avec lui tellement j’avais peur qu’à toutes mes phrases il réponde “Clair” ou “Grave” en remettant sa mèche. Mais bon, revenons à la choppe Gros Nase-Myriam.

A la base, une envie de sexe qui a commencé avec de l’alcool et s’est terminé au petit matin quand Monsieur GN lui a -attention- laissé sa carte de visite (on revient sur ce sujet quand vous voulez…). Il l’a ensuite sublimement ignorée. Elle entame donc un échange de texto auquel il répond sans grande conviction et surtout sans grande originalité, jusqu’à ce qu’elle obtienne un rendez-vous. Ils ont recouché plusieurs fois ensemble jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il ne serait ni un plan cul dans les règles de l’art, ni son mec (allez savoir pourquoi elle en avait envie…)


Trop d'information

Trop d’information. Je reçois trop d’information de mon entourage. Des informations fascinantes sur les comportements humains. Surtout les comportements humains alcoolisés après minuit, et leurs conséquences.
Ca m’a frappé le jour où Julia a reçu un message qui disait : « J’ai adoré te baiser, j’aurais aimé baiser tes seins. Bises. » Moi, je venais de me lever, c’est un peu hard dès le matin. Surtout que je me sentais coupable, c’est moi qui l’avais poussée à aller chez ce mec. Ils se chauffaient par messages à 3h du matin, chacun chez soi. Moi, voyant que Julia avait besoin d’un petit coup de pouce et adorant rédiger ce genre de messages, je l’ai aidée (juste aidée…) à faire comprendre au gentleman en question qu’elle allait faire le déplacement pour que leurs insinuations deviennent réalité. Ma participation s’arrête là.


On prend les mêmes et on recommence...

Mon ex hébergeur est un prude. Il n'a pas aimé que je mentionne une célèbre plateforme d'échange de vidéos pour adultes. Je me vois donc dans l'obligation de tout reposter, à la suite, à quelques minutes d'intervalles.

Donc, on est bien d'accord, tout ceci n'a pas été écrit en une demi-heure...