dimanche 4 septembre 2011

Et Bing le Buffalo

Quel mois d’août complètement fou… L’année dernière, je m’ennuyais ferme au mois d’août, mais cette année j’ai pris les devants, j’ai tout fait pour ne pas m’emmerder. J’en ai même certainement fait un peu trop.

Je rentre tout juste d’une semaine d’entretiens à Londres, qui sera ma prochaine destination. Il est encore trop tôt pour dire quand exactement, mais c’est une question de semaines. Je pourrais présenter ça de la façon suivante : fini le soleil, bonjour la pluie. Mais d’un naturel positif, j’ai préfère dire bonjour chaussures, bonjour offre musicale de qualité, bonjour travail où les gens travaillent. Mais ce n’est pas le sujet de ce post. La vraie bonne nouvelle, c’est que je vais enfin habiter dans la même ville que Manon. Et loin de se contenter de m’héberger à chaque fois que l’envie me prend de visiter la ville dans laquelle elle se trouve, elle fournit aussi du potin de qualité et les moyens pour en obtenir des nouveaux.

lundi 18 juillet 2011

Le Kiwi

Le Kiwi m’a ajouté à ses contacts de Blackberry 24h après que je lui ai donné mon code. Ca a commencé par un chat innocent, il me demandait ce que je faisais dans la vie et si ça faisait longtemps que j’habitais là. Je lui retournais les questions pour lui laisser le temps de placer une invitation. Dix minutes après, il me proposait un verre le lendemain soir.

Verre il y eut, discrète j’étais, sans grands espoirs ni grande envie. A ce moment, j’étais encore prise dans les méandres d’une vie pas très joyeuse, j’avais donc opté pour un jean-converses-maquillage soft qui aurait pu se transformer facilement en lingerie noire impressionnante en cas d’attraction incontrôlable. Premier verre dans un premier bar : la conversation est fluide et agréable, je remarque qu’il n’a pas de problème de confiance en lui et qu’il pourrait même en donner aux gens qui en manquent. Deuxième verre dans un deuxième bar, toujours aucun signe de bisou ni de tension sexuelle à couper au couteau. Je l’informe que je travaille le lendemain, et il me raccompagne au métro après avoir appelé ses potes, tous étudiants en MBA comme lui, pour les retrouver quelque part et retourner la ville tous ensembles comme il se doit. Il m’embrasse avant de me laisser partir et me laisse entendre que nous nous reverrons.

samedi 2 juillet 2011

Décalage

Il est 23h, j’ai rendez-vous pour dîner avec Maxime et Vincent, mon collègue super cool. Myriam est là ce week-end, ça promet un revival de notre période folle il y a un peu plus d’un an. Des soirées sans fin, beaucoup d’alcool, de drogues, de drague, de drama, de la musique, de la danse. Des lendemains mous où ton corps te dit merde. Des appels téléphoniques de débriefing pour savoir ce qu’il s’est passé après que je sois partie me coucher. L’heure à laquelle les autres se sont couchés : 10h, midi, 15h… Non, ce soir on ne sort pas, on a tout donné hier.

Le dîner est sympa, la conversation est fluide. Vincent doit conduire, il fait attention à ce qu’il boit. Maxime prend quelques verres, la rapidité et la cohérence de ses propos commencent à décliner. Nous nous séparons à 1h30, je pars avec Maxime en direction de l’ancien appart de Myriam où ont dîné Lorraine et son mec, qui habite là et leurs amis, tous proches de Myriam. La fête bat son plein, ils ont déjà tous beaucoup bu. Je suis vraiment contente de revoir Myriam, même si la première chose qu’elle me dit en me voyant c’est « Je suis un peu bourrée.. », ce qui est un euphémisme. On parle un peu, je prends des nouvelles de Lorraine, on danse.

dimanche 12 juin 2011

Ca ne mord pas

Cher amant,

Par la présente, je tiens à m’entretenir au sujet d’une partie de mon anatomie qui te fait peur. Oui, tu as bien compris de quoi je veux parler, ne fais pas comme si tu ne te souvenais pas de mes remarques timides, de mes encouragements, de mes insinuations… Je veux parler de ma chatte.

Bien souvent, tu t’es retrouvé sur mon lit après quelques galoches bien grasses. J’ai sans peur aucune déboutonné ton pantalon pour y glisser ma main à l’intérieur et toucher, toujours sans peur aucune, ton membre viril. Je ne sais pas si tu t’en rappelles, mais j’étais souvent au dessus de toi : les circonstances ou ton manque d’initiative ne me laissent parfois pas d’autre choix. Mais je te pardonne, on ne se connaît pas encore très bien, tu ne veux pas me brusquer alors tu me laisses te brusquer un peu pour voir ce que j’ai dans le ventre. Et tu n’as pas été déçu, amant de moi. Sans peur j’ai viré ton fut, sans peur j’ai viré ton calebar, sans peur j’ai caressé, branlé, sucé. Curieuse de voir ce que tu me réservais pour la suite, je suis revenue à ma position de départ, à quatre pattes au dessus de toi, t’embrassant fougueusement pour maintenir la tension, ma chatte à portée de main et encore en sous-vêtements, pour que tu y glisses une mimine et vérifies si le niveau d’humidité était suffisant pour passer à la suite, ou (soyons audacieux…) juste pour me faire plaisir.

samedi 4 juin 2011

Pas tous en même temps !

Je crois que mes amants lisent mon blog. Ils ont tous appris le français et ils ont tous lu que j’étais de retour. Comme c’était pas la pleine lune, c’est la seule explication que j’ai trouvé à ce phénomène étrange qui s’est produit hier soir… Je vous refais la soirée.


18h00

Je rentre chez moi après trois jours de séminaire-convention-youpi-tralalala Trois jours sans vie sociale ou privée, sans possibilité de me retoucher les ongles ou les sourcils, sans dormir plus de 4 heures par nuit, sans parler d’autre chose que de boulot. Si on ajoute à ces trois jours les deux jours de préparation qui les ont précédé et le week-end peu reposant, ça nous fait une semaine complète de teint vert et de temps de réaction significativement plus long que d’habitude. Depuis 7h00 du matin, je ne pense qu’à la sieste que je vais me coller en rentrant, ignorant les messages Facebook du Soufflé qui ne cesse de geindre qu’il a envie de me voir.

dimanche 29 mai 2011

Sunday, le retour

C’est long. C’est très très long.

Et dur aussi. Très dur.

Et c’est épuisant.

Il y a des moments dans la vie où on n’a plus de force de tout tourner en dérision. Tout se casse la gueule, vous ne trouvez plus les réponses à vos questions. Moi, dans ces cas là, je disparais jusqu’à ce que mes plaies cicatrisent. Et une fois l’énergie revenue, je ressors me montrer en société, même si c’est un peu difficile.

« Tiens Sunday, ça fait longtemps qu’on t’a pas vu !
- Oui… Oui oui. Effectivement.
- Alors, quoi de neuf ? La dernière fois t’étais en pleine négociation pour partir à Biiip.
- Oui bah… Ca n’a pas marché.
- Ah. Mais ils t’avaient proposé Plouf aussi non ?
- Oui bah… Non plus… Ca sera certainement Pouet.
- Mais… Tu détestes cette ville.
- Oui, on fera avec…
- Ah. Bon et t’as été beaucoup en France aussi. C’est cool ça, la famille…

[Bref update sur la situation familiale.]

- Ah. Bon mais t’as quand même le boulot qui va bien en attendant ta mutation à Pouet, non ?
- Non, mon boss essaie de me faire démissionner à coup de harcèlement moral, je bosse tous les soirs et tous les week-ends et c’est toujours pas suffisant.
- Ah. Bon bah… C’était sympa de te voir. Sympa ton retour au non-maquillage. »

En fait, je porte du maquillage, le seul souci c’est qu’il n’existe pas encore de marque qui efface les cernes creuses entre le pourpre et le marron caca, parce que pour ça il faudrait que j’utilise une truelle pour appliquer à la fois du vert, du blanc et du correcteur normal, ce qui me donnerait un résultat très proche de la chouette sous ecstasy.

jeudi 10 mars 2011

Le sexe peut-il rendre heureux plus d'une heure ?

Bon anniversaire Eric!

Aujourd’hui, tu m’as posé une question : le sexe peut-il rendre heureux plus d’une heure ? Loin de moi l’idée un peu simplette de répondre qu’on peut aussi baiser toute la nuit si on veut… Tu l’as voulu, tu l’as eu, donc tu vas le lire jusqu’au bout le billet…

Je n’ai jamais été très douée en philo, même si j’avoue que les 4 heures de calme mensuelles des devoirs qu’on nous imposait n’était pas pour me déplaire puisqu’elles m’évitaient d’avoir à entendre la voix de mes adorables camarades de classe, donc j’éviterai de faire une thèse-antithèse-synthèse. De toute façon, je vais droit au but. Je n’ai jamais su dépasser les 4 pages de masturbation intellectuelle sur des sujets dont je me brossais copieusement et dont je me brosse toujours aujourd’hui… Donc je ne commencerais pas par une définition du sexe, du bonheur, de ce qu’on appelle vraiment « être heureux »… Comme tu disais bien dans ton mail, le sexe, c’est bon, mais après ? Bah après, c’est là que ça commence… En tout cas pour moi.


lundi 7 mars 2011

Dr. Carotte

Bon, les enfants, je parle rarement de mon passé, mais aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter l’histoire de ma libido débordante. Au début, j’étais chaude comme une baraque à frites. Puis petit à petit, j’ai arrêté d’être chaude et humide et j’ai commencé à être froide et sèche. Puis je suis redevenue chaude comme une baraque à frites. FIN

La raison du passage à vide, j’ai mis du temps à la trouver (l’Ex m’a soutenu pendant des mois dans ma quête du retour à la chauderie tout en se paluchant furieusement…) Et quand je l’ai enfin trouvée, j’ai été voir le Dr. Carotte.

lundi 21 février 2011

La spatule

En ces temps d’absence totale de temps libre de qualité, j’ai envie de légèreté. Les sujets légers ne manquent pas dans le monde des célibataires, et ce n’est pas parce que le temps d’écrire correctement sur la nouveauté que je vais louper une occasion de vous sortir une théorie débile… Alors allons-y.

Gaël est l’ancien coloc de Maxime. Je l’ai croisé quelques fois en soirée, surtout dans son ancien appart, souvent en pyjama, rarement très attirant, mais toutefois très sympathique. Un soir, il a décidé de se joindre à un dîner que Maxime organisait chez lui pour Lorraine et moi, histoire de venir à bout de ces conserves de confit de canard qui encombraient les placards de sa cuisine. Il y a des choses qui se remarquent tout de suite chez certaines personnes. Chez Gaël, c’est notamment le fait qu’il a toujours faim -et pas de bouffe- qui m’a frappée. Ça et son absence totale d’expérience en matière de conversations de filles : c’est comme s’il avait découvert ce soir là que les filles pouvaient aussi parler de sexe.


dimanche 6 février 2011

Ras le bol de la transition

J’ai toujours été nulle en « transition », c’est un peu comme la mi-saison. Tu sais pas quoi mettre, tu sors de chez toi couverte comme un oignon rapport aux 3 degrés qu’il fait dans la rue le matin, et quand tu sors fumer ta clope tu sues comme un âne parce qu’on a pris 10 degrés en 3 heures. Le soir tu sors du boulot et tu te dis « pourquoi j’ai pris ce putain de manteau alors qu’il fait presque 20 degrés » et tu te promets de ne pas l’emmener demain. Le lendemain, tu te les gèles en allant prendre ton bus, mais tu résistes parce que la météo a dit que « ça allait se lever », tu te les gèles quand tu sors fumer et tu te les gèles en rentrant chez toi.

Ces périodes sont généralement accompagnées d’un ras le bol global, et t’as beau de plaindre, ça ne fait pas avancer le schimilimili, parce que t’as la flemme de te bouger la couenne et que, souvent, tu peux rien y faire. Donc là, je vais me défouler et je vais tout balancer en bloc, me plaindre de trucs contre lesquels je ne peux rien faire, et on verra si ça va mieux après.


samedi 29 janvier 2011

Quand ça veut pas...

Non mais vraiment... Quand ça veut pas, ça veut pas.

Je viens de recevoir un message de JMLF qui me dit : "Salut Sunday, ça te dit de prendre un verre demain après-midi ?"

Donc là je sais pas quoi répondre, et j'ai plusieurs options...

Simple, efficace et un poil sec : "Non, merci."

Suppliant : "Tu peux m'oublier s'il te plaît ?"

Méchant : "Quelle partir de NON tu comprends pas ?"

Méprisant : "T'as rien d'autre à foutre que de dépenser de la thune dans des textos qui n'auront ou pas de réponse ou une réponse négative ?"

Explicatif : "JMLF, suis bien mes instructions : prends ton téléphone, vas dans le répertoire, cherche mon nom. Cherche l'option effacer, appuie sur confirmer."


Je fais quoi ? Je réponds ou pas ? Et si je réponds, je réponds quoi ? En pleine méditation je suis...

mardi 18 janvier 2011

Rat Bélier 5 en année 5

Je n’ai pas fait mon bilan 2010 parce que les bilans, c’est long et fastidieux. Ca t’oblige à prendre du recul sur ce qu’il s’est passé et avoir un avis dessus.

De l’année 2010, je n’ai rien à dire à part qu’elle a commencée avec l’Ex et s’est terminée avec Bing.

Dans les grandes lignes :
- 4 mecs avec qui ça n’a pas collé du tout et qui ont choisi-ou pas- de ne pas continuer l’aventure
- 1 qui n’a jamais réussi à bander
- 1 a qui j’ai fait très peur…
- 2 accidents avec engueulade et test à la clé
- 4 bouteilles de lubrifiant
- Beaucoup de fessées
- Beaucoup de capotes
- Beaucoup de lessives de draps

Bref, au lieu de faire le bilan de cette année terminée, je préfère faire l’état de ce début d’année.

mercredi 12 janvier 2011

Melle P. et Mr Fantasme

Mes amis, colocs, connaissances sont les principales sources d’inspiration de mon blog. Ils me font me poser les bonnes questions, me poussent dans mes retranchements quand je suis trop sûre de quelque chose, m’abreuvent d’histoires à dormir debout afin que nous puissions y réfléchir ensemble, étanchent ma soif de bizarre et de vice.

Melle P. est pareille. Quand elle me raconte ses histoires, je ne peux qu’écarquiller les yeux en me disant « Mon Dieu, ça croustille plus que du bacon cramé, où va-t-elle chercher tous ces hommes ? » Sa dernière histoire n’échappe pas à la règle.

Du café, des clopes, du chocolat, on n’a rarement besoin de plus. En allumant une cigarette, elle me dit :
« Tu sais ce qui m’est arrivé avec ce briquet ?
- Non
- T’as deux heures devant toi ? »

Je regarde ma montre et contemple le fait que dehors, il pleut tellement que même si Johnny Deep en plus grand m’appelle pour me proposer de le rejoindre dans son super palace et baiser comme des bêtes toute l’après-midi, je dis non. Alors je réponds que oui, j’ai du temps, un autre paquet de clopes et une autre tablette de choc.


lundi 10 janvier 2011

Réponse aux intéressés...

J’aime bien me balader dans les méandres des stats du blog. Bien évidemment, comme vous n’êtes pas nombreux, y’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, à part les mots-clés que vous tapez dans les moteurs de recherche… Et je les prends comme des questions auxquelles vous n’avez pas trouvé de réponse à en juger par les 0,2 secondes que vous vous obstinez à passer sur le blog en jugeant trop vite que vous n’y trouverez pas la réponse à votre question. C’est redondant, je sais.

Alors pour toi, petit internaute égaré qui n’a pas voulu lire mes conseils, je vais prendre le temps de répondre...

samedi 8 janvier 2011

S01E07 - Une relation saine - La rupture, phase 2

Previously on “Une relation saine” : Sunday a informé JMLF que leur histoire ne pouvait pas continuer. JMLF lui envoyât deux textos pleins d’élégance pour manifester son mécontentement.

Une semaine à peine après ces textos pleins d’amour, Sunday reçoit un mail de JMLF.


De : JMLF
A : Sunday
Objet : Salut

Salut Sunday,

Comment ça va ?

Je crois que tu aurais dû me faire signer ce contrat, je l’ai trouvé sur Internet… C’est un blague, hein, le prends pas mal.

J’espère que tu vas bien et je te souhaite de bonnes vacances, je crois me souvenir que tu partais ce mois-ci.
Prends soin de toi.
Bisous.

JMLF




Sunday hallucine. Mais comme elle est en réunion et qu’elle se fait un peu chier, elle ouvre intriguée la pièce jointe.


dimanche 2 janvier 2011

Féminisme de comptoir

Féminisme de comptoir ou girl power bas de gamme. Cet article extrêmement mal construit est entièrement inspiré par Mathilde et Ludivine, deux amies extraordinairement bien construites…


Je viens de passer deux jours à la capitale, après 8 jours à Chiantus. Mon corps réclamait à grand cris sa dose de potins et de dépravation. Ce fut chose faite dès le soir, en compagnie de Mathilde et Ludivine. Enfin plus Ludivine que Mathilde, puisque cette dernière n’est pas passée par la case anniversaire sans verser une petite larme qui l’acheva vers 1h30.

Les anniversaires ou la nouvelle année, c’est relou niveau réflexions. Quand tu as les deux en même temps, comme Mathilde, tu es obligé de faire tout le boulot en une fois. J’ai envie de dire tant mieux, tu ne te prends la tête qu’une fois par an ; mais tu te la prends tellement que quand t’as fini de penser tu as l’impression d’avoir accouché d’un sanglier obèse par la narine et sans péridurale tellement t’es crevé.