samedi 16 octobre 2010

La logistique de la sodomie

Le Soufflé a rarement été intéressant, mais a toujours été très performant. Au bout de quelques rendez-vous nocturnes, nous avions trouvé notre équilibre action-innovation. Alors que je lui apprenais à être moins bourrin dans ses propos et à ménager sa partenaire rapport au gourdin qu’il a entre les jambes, il m’apprenait ce que je pouvais faire sans avoir peur de l’écrabouiller, rapport à son énorme gabarit. C’est ainsi qu’il y a quelques mois, il m’a demandé si j’avais déjà essayé la sodomie.

Mon cerveau est rapide et imagé dans ce genre de cas, et tout en répondant que oui, j’ai tout de suite repensé à cette scène de la Cité de la Peur où Simon Jeremy essaye d’ouvrir sa voiture avec une grosse clé en fer… Le tout pour en arriver à ce constat tragique : il est fort probable que ça ne rentre pas, ou alors dans d’atroces souffrances.


« Et t’aimes ça ?
-    Oui, j’aime beaucoup. Et toi ?
-    J’ai jamais essayé.
-    Ah… Une raison en particulier ?
-    Je pense que les filles avec qui j’ai été avant toi n’auraient pas aimé la question. Et pour une raison évidente, ça peut aussi leur faire peur… »

On le saura que t’as une grosse bite, mais laisse moi te dire une chose : en matière de sodomie, tout est une question de logistique. S’il est certain qu’une saucisse cocktail rentrera plus facilement qu’un spray de laque, je crois dur comme fer en l’élasticité de cet orifice si ce dernier est préparé correctement. Nous tombons d’accord sur le fait que sodomie il y aura, mais que plusieurs conditions devront être réunies : forme physique, temps devant soi, matériel.

« La forme physique, c’est évident, il vaut mieux qu’on soit tous les deux en forme et avec du temps devant nous, parce qu’on va peut-être avoir besoin de plusieurs tentatives. Et on va avoir besoin de beaucoup, beaucoup de lubrifiant. La dernière condition est la suivante : tu devras écouter absolument tout ce que je te dis. Quand je dis GO, t’y vas, quand je dis STOP, t’arrêtes. »

Heureusement que ça ne demande pas autant de préparation pour tout le monde... Nous nous sommes revus plusieurs fois, puis un soir, enfin, toutes les conditions étaient réunies. J’avais le courage, la patience, l’envie et le lubrifiant.

« Ok, Soufflé, pour que ça marche, il faut y aller progressivement.
-    Oui chef.
-    J’ai besoin de stimulation.
-    Oui chef.
-    Un doigt d’abord.
-    Oui chef.
-    Puis deux.
-    Oui chef.
-    Pour le reste on verra, mais tu fais exactement TOUT ce que je te dis.
-    Oui chef ! »

Nous commençons les festivités et tout se passe à merveille. Je suis chaude comme une baraque à frite, il est à l’écoute, tout va bien. Lubrifiant je dis ? Lubrifiant il choppe. Doigt je dis, doigt il met. Quand enfin je sens que ça pourrait marcher, je lui explique : ne bouge pas, c’est moi qui fait.

J’aurais peut être dû insister sur un point : ça peut prendre du temps. Aussi, quand je l’ai senti s’impatienter et commencer à avancer plus vite que ce que je voulais, j’ai dû prendre une décision.

« STOP !
-    Ah non, ça me plaît vachement !
-    Oui mais moi j’aimerais pouvoir m’asseoir demain… STOP J’AI DIT ! »

Soufflé, tu sais mieux que personne que j’adore tes énormes érections super dures mais là, tu me laisses pas le choix : je vais te faire débander.

« Temps mort !
-    Ah ?
-    Oui. »

On discute, on boit, il me pose des questions. Je lui confirme qu’on rentre pas dans un anus comme dans un moulin. Au bout de quelques minutes, on s’y remet. Comme prévu, la seconde érection est nettement moins effrayante et l’expérience s’est révélée être un énorme succès. Je n’hésiterai pas à utiliser ce stratagème si un jour le DJ me propose la même chose. Quoi que lui, je devrai peut être le faire débander deux ou trois fois de suite…


Le mot de la fin :
« Wha, Sunday, j’ai adoré ! T’as aimé ?
-    Oui, c’était vraiment bien !
-    Moi qui croyais que j’en avais une trop grosse pour ça… »


Tu t’arrêtes jamais ? Non mais franchement…

5 commentaires:

  1. le seul avantage quand on en a une petite… on rentre sans problème !!!(aka le roi de la sodo dixit B & G)

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  2. T'es dur, j'appellerais pas ça le "seul avantage" ! Mais effectivement, ça rentre sans problème.

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  3. Au début j'avais lu "la logique" de la sodomie. Je me disais bien que ça ne voulait pas dire grand chose ! Et JMLF : serait-il interessé par ça ?

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  4. Discussion avec un pote “King Size” :

    King Size “En fait j'aimerais qu'elle soit plus petite… je les fait fuir…”
    PP “Ah bon ?!”

    donc oui je confirme cet ”avantage” qui est mien

    PP
    (aka King of sodo toujours d'après B&G)

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  5. Génial comme d'hab', surtout le "on rentre pas dans un anus comme dans un moulin"
    Pour ma part, c'est assez étrange, car le seul de mes amant qui parvient à me faire jouir des fesses, c'est celui qui a la plus éléphantesque! Avec les autre, j'ai beaucoup plus de mal...

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