C'est non négociable

On vit dans un monde où on donne sa chatte plus vite que son cœur. Ce constat n’appelle pas de jugement, mais il mérite que l’on se penche sur ses conséquences. Quand on donne son cœur, on s’expose à le casser en mille morceaux si les sentiments ne sont pas réciproques par exemple. Quand on donne sa chatte, on s’expose à des tas de trucs pas cool du tout, bien au-delà du comptage de fissures au plafond. Je parle de bonnes surprises type œuf Kinder qui mettent 9 mois à arriver, mais aussi et surtout de plein de supers amis qui font gratgrat, ayayaïe et même parfois fuck. On n’a pas encore trouvé de remède à cœur à ramasser à la petite cuillère, mais on a en revanche trouvé un super remède pour éviter bien des emmerdes quand on choisi de donner sa chatte.

Loin de moi l’idée saugrenue de citer les bienfaits de notre ami le petit capuchon. L’objet de se post est de réfléchir sur une question fondamentale : « C’est quelle partie du mot NON que tu comprends pas ? »



Cas de figure nº1 : « Juste un peu »

Mon cher ami, si je te laisse la mettre « juste un peu » sans, je ne vois pas l’intérêt d’en mettre une ensuite. Et épargne-moi les « je la retirerai » parce que HAHAHAHAHA, mais bien sûr. Et si quelqu’un t’a dit que les infections ne se choppent que quand il y a éjaculation, permets-moi de te dire qu’on t’a menti.

Cas de figure nº2 : « J’aime pas ça »

Ah mais je te rassure, moi non plus. Donc comme ça on est deux, tu te sens mieux ?


L’autre jour, je lisais un post chez Lilith, et elle racontait un petit accident bête à la suite duquel le mec en question l’avait pourrie d’insultes, persuadé qu’elle lui avait refilé une maladie incurable qui allait à terme faire fondre son pénis adoré dont il aime tant se servir. Bah moi, j’ai jamais rencontré de mec comme ça. Moi, les mecs avec qui j’ai des accidents (et heureusement, ils ne sont pas 15.000…), ils s’en foutent parce qu’ils sont persuadés que ça n’arrive qu’aux autres. Ca pourrait être flatteur, puisqu’ils ont l’air de me considérer clean alors qu’ils me connaissent parfois depuis à peine une heure, mais moi, ça m’emmerde. A priori, si on se retrouve tous les deux à poil en moins de temps qu’il ne faut pour payer un t-shirt chez Zara le premier samedi des soldes, c’est que le concept nous est familier. Et toi, tu fais ce que tu veux avec qui tu veux, mais tu rentres pas dans mon vagin sans montrer patte blanche (comprenez pénis couvert).

Le premier soir avec le DJ, j’ai eu un accident de ce genre. Alors qu’il était derrière moi (le fourbe…), j’entends un bruit qui ressemble vaguement à une capote qui explose. On arrête, je vérifie que la capote est toujours sur l’engin, et nous continuons. A peu près deux minutes après, il se retire puis me pénètre à nouveau. Et là, j’ai vu et j’ai commencé à bouillir intérieurement : plus de capote, il m’avait pénétrée sans, une demi-seconde mais sans.

« Putain, tu te fous de moi ?
-    Je suis désolé, elle s’est enlevée, j’ai juste eu le temps de réaliser et tu t’es retournée…
-    Mmmmffffff… Meeeeeerdeeeeuuuuu.
-    T’énerve pas !
-    Non bah de toutes façons c’est fait, c’est fait. »

J’ai donc remis les choses au clair, et j’en ai rajouté une couche lors de notre deuxième rendez-vous, ce qui l’a d’ailleurs vachement refroidi.

C’est vrai que je peux être un peu violente parfois quand j’en parle, mais j’ai pas envie de conclure ces petits incidents par un « Non mais c’est pas grave… ». C’est grave. C’est chiant. Non, j’ai pas à te faire confiance, je te connais pas, et même si je te connaissais, ça ne changerait rien. Tu gardes tes infections, je garde les miennes.

Mais on peut s’échanger les numéros si tu veux.